Le régime du Makhzen ne sait plus sur quel pied danser. La réponse ferme de l'Algérie, à travers son représentant à l'ONU, l'ambassadeur Amar Bendjama, aux allégations au régime marocain du Makhzen, a déstabilisé la démarche belliciste et mensongère prônée par ce dernier sur la question du Sahara occidental devant la 4e Commission de décolonisation. Dans ce sens, le diplomate algérien n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour rappeler que «le représentant du Maroc n'a, étrangement, pas prononcé une seule fois le mot Sahara occidental. Et pourtant c'est la question inscrite à l'agenda de notre Commission qui est celle de la décolonisation», a insinué le représentant algérien à l'égard le représentant du régime marocain du Makhzen, Omar Hilale, et son discours «truffé du mensonges». Bendjama a réagi d'une manière «acerbe» sur le plandiplomatique, en dévoilant toute la stratégie mensongère du représentant marocain quant à l'Algérie et sa démarche sur la question du Sahara occidental. Dans ce registre, le représentant algérien à l'ONU a souligné qu'«alors qu'il a beaucoup parlé de l'Algérie, sans aucune référence à la décolonisation ni aux droits de l'homme ni au peuple du Sahara occidental. C'est une performance qui devrait figurer dans le palmarès de la mauvaise foi», a-t-il affirmé. Cette déclaration très «musclée» exprimée par l'ambassadeur algérien, a discrédité tout le montage mensonger du représentant du Makhzen sur la question du Sahara occidental et l'approche algérienne pour ce qui est du règlement de ce conflit lequel passe inexorablement via le référendum de l'autodétermination du peuple sahraoui. Le rejet clair et net de l'Algérie de l'occupation des territoires sahraouis par le Maroc, qui gagne en soutien d'autres pays en Afrique, Asie et Amérique latine, a mis à nu les allégations mensongères du Maroc. «Le Sahara marocain» a été détruit comme argument fallacieux développé par le représentant marocain à l'ONU par, Amar Bendjama. L'échange était très dur de la part du diplomate algérien qui a démonté toutes les arguties avancées par le représentant du régime marocain du Makhzen. Il est allé jusqu'à dire: «J'aurais pu parler des centaines de quintaux de drogue déversés sur le territoire de mon pays par notre voisin, le Maroc, qui a le triste privilège d'être le premier producteur et exportateur au monde de cannabis, selon les données les plus récentes de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime»: Et d'ajouter «À cette drogue s'ajoute, depuis quelque temps, la drogue de synthèse, extrêmement dangereuse pour la santé de nos enfants et qui risque d'affecter durablement notre population», a-t-il lancé à l'adresse du représentant du régime marocain du Makhzen, Omar Hilale. Le représentant algérien à l'ONU n'a cessé de rappeler les scandales du Makhzen et ses implications dans des complots et des pratiques diaboliques contre les pays souverains; À ce sujet, Bendjama a souligné que «Pegasus a été utilisé par les autorités marocaines pour écouter plus de 6 000 responsables algériens, des journalistes, des politiciens mais aussi des diplomates, y compris votre serviteur», et de renchérir: «Près de 2 000 autres responsables gouvernementaux européens ont été mis illégalement sur écoute. Cette affaire Pegasus, rappelez-vous, est toujours entre les mains des justices belge et européenne. Pourquoi ces écoutes? Il y a un dénominateur commun: le Sahara occidental», a expliqué Amar Bendjama. Pour en finir avec les divagations du représentant du régime du Makhzen à l'ONU, l'ambassadeur algérien a souligné que «La CIJ, cet organe principal de l'ONU, applique le Droit. C'est une autorité juridique et judiciaire. Voyons donc ce qu'elle a dit: la Cour n'a pas trouvé de liens juridiques de nature à affecter l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale dans la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe de l'autodétermination par l'expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire. Dont acte», a-t-il signalé.