Simultanément à l'opération de ratissage déclenchée le 13 janvier, les forces antiterroristes du commandement de la 5e Région militaire, ont, au courant de la journée du lundi, tôt dans la matinée, entamé un raid spectaculaire contre un groupe terroriste affilié, selon toute vraisemblance, à l'organisation criminelle du GSL (Groupe des salafistes libres), un groupe ayant pris naissance du temps de la concorde civile et qui était dirigé par un certain Mazhoud alias Abou El Miaâd abattu ainsi que trois autres terroristes, le mois du Ramadhan 2005 dans une embuscade tendue par les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste. Le raid a été ordonné après des révélations précieuses des deux terroristes capturés récemment à Oued Zeghar. Ces derniers, ont indiqué, de sources très bien informées, qu'un important groupe se terrait dans les denses maquis de la région de Kerkara à l'ouest de la wilaya de Skikda. Aussitôt les renseignements vérifiés, les services de sécurité ont fait intervenir les forces héliportées en mobilisant des centaines de soldats pour traquer le groupe criminel. Des bombardements intenses ont particulièrement marqué les journées d'hier et avant-hier, ce qui a, d'ailleurs, contraint des centaines de familles peuplant cette région à fuir vers des lieux plus sûrs. Le groupe, dont le nombre ne nous a pas encore été communiqué, a trouvé refuge dans des antres où les alentours ont été minés. C'est la raison pour laquelle le commandement de la 5e Région a d'abord fait intervenir les forces héliportées. Ces dernières ont ciblé plusieurs caches, les détruisant complètement. Plusieurs terroristes, une dizaine selon des sources généralement bien informées, auraient été exterminés au courant des opérations de pilonnage. Ces lieux, jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, n'ont pas encore été investis, pour dénombrer les terroristes. A Batna, où une opération de la même envergure se poursuit, des sources ont avancé que près d'une dizaine de terroristes ont également péri à la suite des opérations de bombardement. Le Gspc a subi, en l'espace de quelques jours, d'énormes pertes humaines et matérielles, sachant que cette organisation est déjà éprouvée à cause du manque de vivres et de médicaments. La faim, le froid et les maladies ont eu déjà raison des renégats. Les officiels de l'autorité militaire vont établir un bilan dans les heures à venir.