Les différents scandales financiers, le terrorisme...sont, entre autres, les principales raisons ayant poussé l'ANR, l'UDR et le MDS à constituer le pôle républicain dont les objectifs sont essentiellement de réhabiliter la politique afin de faire valoir les valeurs républicaines et rééquilibrer la scène politique, a tenu à préciser d'emblée, le patron de l'ANR, Rédha Malek. Le noyau est déjà mis en place. Celui-ci s'élargira au mouvement associatif, aux démocrates et républicains sans exclusion aucune afin de présenter des alternatives. «Il faut que la République repose sur les valeurs républicaines», a affirmé M.Rédha Malek. Le ton est désormais donné, à en croire Redha Malek, qui veut que ce pôle s'inscrive dans la continuité, bien même au-delà des prochaines législatives. «Nous allons réveiller les républicains pour le renforcement de l'Etat républicain» promet le premier responsable de l'ANR. Le pôle républicain devra avoir une orientation conforme à la Constitution, seul à même d'amener un changement positif et fécond. Pour ce faire, Rédha Malek a dénoncé la malvie que mènent les jeunes Algériens au point de vouloir s'exiler (harraga). Sujet aussi d'actualité et pertinent que ce dernier estime, sans promesse mensongère que sa formation s'est inscrite aux législatives avec, dans ses effectifs des candidats jeunes. D'autant plus, selon toujours l'orateur, la mandature 2002-2007, n'a pas ramené grand changement. En ce sens, l'intervenant fera remarquer que les élections sont une escale pour apporter des transformations aussi bien politiques qu'économiques et sociales. «Les élections ne valent rien si elles n'apportent pas de changement», a-t-il martelé avant d'enchaîner que la lutte contre la corruption est un impératif. «La corruption est un fléau social qui débouche sur le chômage, alors que l'Algérie compte actuellement un million d'universitaires», dénonce le patron de l'ANR, qui précise que son discours est loin d'être un simple slogan électoraliste. Enfin, Redha Malek a revendiqué un changement dans la gestion des institutions. Sur la même lancée, il a implicitement critiqué le désir des apparatchiks qu'il invite à laisser place à la jeune génération.