La semaine culturelle marocaine à Alger a pris fin avant hier, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger. Organisée dans le cadre de la manifestation, «Alger, capitale de la culture arabe 2007», cette manifestation culturelle était une occasion propice aux Algériens pour découvrir ce que le Royaume chérifien a de meilleur dans le domaine de la création artistique et intellectuelle. Cinéma, théâtre, arts plastiques, folklore, chanson...sont autant de domaines que les Marocains ont proposé au public algérien, tout au long de cette semaine qui s'est étendue du 7 au 13 mai. Pour ce qui est de la clôture de cette manifestation, qui s'est tenue en présence d'une assistance nombreuse, elle a été caractérisée par la chanson. A cet effet, l'association Sidjilmassa du Melhoune a donné la réplique avec un mega concert à cette veillée artistique. Le public favorise des personnages célèbres. Il s'est donné à coeur joie, aux rythmes de belles qaçidates entonnées par la troupe marocaine, sous la houlette du Abdelâali Lebriki. Celui-ci n'hésite pas à leur rendre l'ascenseur. Une façon comme une autre de remercier le public pour sa bonne hospitalité. Pour sa part, la chanteuse populaire Nadja Yahiaoui, a fait vibrer les mélomanes, venus honorer de leur présence, la clôture de la semaine culturelle marocaine. Il convient de souligner, en outre, que la participation des Marocains à cette semaine culturelle, a connu, de l'avis des observateurs, une grande réussite. Et l' affluence du public, qui a démontré un grand intérêt pour les activités qui ont marqué cet évènement, le démontre. Il faut noter, dans cette optique que, ces dernières années notamment, les Marocains ne cessent de percer dans les domaines du cinéma et du théâtre. Pour le septième art, à titre d'exemple, l'Etat subventionne toutes les productions cinématographiques sans exception. Une enveloppe financière de pas moins de 50.000 euros est dégagée annuellement pour le volet cinéma. Le cas est pratiquement le même pour ce qui est du quatrième art. Rappelons dans ce contexte, la production riche, tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif dont font preuve les spécialistes du théâtre au Maroc. Peut-être l'un des meilleurs auteurs que le Royaume chérifien a enfanté en ce XXe siècle, Abdelkrim Barrechid a créé sa propre théorie théâtrale. Par ailleurs, d'aucuns expliquent cet engouement par la présence d'une pléiade d'artistes marocains. Cet évènement s'appuie sur l'argument unique qui est ce mixage culturel entre les pays arabes.