Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a envoyé un message de félicitations à son homologue français Nicolas Sarkozy, à l'occasion de la célébration du 14 Juillet, fête nationale française, dans lequel il lui adresse au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en son nom personnel, ses chaleureuses félicitations ainsi que ses meilleurs voeux de progrès et de prospérité pour le peuple français et pour lui-même. Abordant le volet bilatéral, le chef de l'Etat tient à exprimer sa satisfaction pour les avancées notables enregistrées par les relations algéro-françaises ces dernières années, ainsi que son optimisme quant aux perspectives qui s'ouvrent devant elles. Le président de la République rappelle dans son message que les récents entretiens qu'il a eus récemment à Alger avec l'hôte de l'Elysée, ont permis aux deux dirigeants de constater la concordance de leurs visions et la convergence de leurs approches quant aux conditions de réalisation «du partenariat d'exception entre nos deux pays, partenariat que nous avons inscrit comme objectif de nos efforts communs». Le président de la République saisit également l'occasion de ce message de félicitations pour relever avec satisfaction la similitude de «nos positions sur nombre de dossiers» de l'actualité internationale car, ajoute-t-il «nous partageons les mêmes idéaux de paix et prospérité dans le monde et le même respect des exigences de la légalité internationale». Quoique protocolaires, ces messages de félicitations permettent tout de même de suivre l'évolution des relations entre la France et l'Algérie, après les turbulences qu'elles n'ont pas manqué de traverser, du fait de l'histoire, de l'importance des relations humaines et des échanges commerciaux. Et bien entendu, s'agissant du président français, c'est surtout le projet d'union régionale entre les pays situés sur les deux rives (nord et sud) de la Méditerranée, notamment après les ratés du processus de Barcelone, qui alimentent les chroniques. Quelques jours à peine après une tournée au Maghreb, qui l'a mené en Algérie puis en Tunisie, le président français Nicolas Sarkozy, qui a dérogé à l'habitude des chefs d'Etat français d'accorder une interview à deux chaînes de télévision françaises (TF1 et France 2), continue d'occuper tout l'espace médiatique dans les colonnes de la presse quotidienne algérienne. La proposition qu'il a faite de tenir au début de l'année 2008 une conférence intergouvernementale à l'échelle de la méditerranée, à l'effet de créer une union méditerranéenne est à la une de tous les journaux, et suscite des commentaires auprès des personnalités des deux rives de ce lac de paix. Il avait lui-même affirmé à Alger qu'il avait besoin de l'expérience du président Bouteflika pour mener à bien ce projet d'union.