Des sources n'écartent pas d'éventuelles liquidations physiques de certains éléments désirant bénéficier des mesures de la Réconciliation nationale. La neutralisation des principaux chefs terroristes n'a pas été sans conséquence pour le Gspc. Des sources très au fait du dossier sécuritaire ont confié que des pourparlers sont actuellement en cours pour la reddition de plusieurs activistes terrés dans les maquis de Tizi Ouzou et Boumerdès. Cette nouvelle saignée à laquelle Abd El Malek Droukdel, n°1 du Gspc, tente de faire face, est intervenue après la neutralisation de Abd El Hamid Saâdaoui alias Abou El Haïtam à Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Nos sources parlent d'une «situation gravissime» entre les groupes armés sévissant à Boumerdès et Tizi Ouzou pour une question de leadership. Nos sources n'écartent pas d'éventuelles liquidations physiques de certains éléments désirant bénéficier des mesures de la loi portant sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Le nombre des repentis, a-t-on également souligné, n'est pas négligeable. Et il est prévu d'entamer d'autres négociations, par le biais des familles de terroristes, lesquelles ont émis le souhait de leurs enfants endocrinés de reprendre le cours d'une vie normale. Déclinant la logique criminelle, adoptée par Droukdel et ses principaux collaborateurs, de nombreux repentis, ayant réussi à fuir l'enfer des maquis, tel qu'ils l'ont décrit, ont fourni de précieuses informations aux services de sécurité. Leur exploitation a permis la mise hors d'état de nuire des éléments les plus redoutables et activement recherchés, à l'image de Abd El Hamid Saâdane, Ali Diss, Sofiane Fassila. Ces mêmes repentis confirment également l'emplacement des groupes armés dans les maquis. Pour services rendus à l'Etat, ces repentis espèrent bénéficier des lois de la réconciliation nationale prônée par le chef de l'Etat. Cependant, nos sources n'ont pas voulu trop s'attarder sur les détails relatifs aux pourparlers. Elles se sont contentées de confirmer seulement que l'opération devrait aboutir à des résultats satisfaisants. Face à ce nouveau dilemme, le Gspc tente, tant bien que mal, de redresser la situation en sa faveur. Selon des informations, Droukdel a tenté de transférer son quartier général de Boumerdès à Tizi Ouzou. En vain! Les opérations de ratissage régulièrement menées par l'Armée nationale populaire, y sont pour beaucoup. Et la guerre de leadership est un autre obstacle. Dans deux communiqués adressés à la nation algérienne, Droukdel a tenté de démentir la crise au sein de son organisation. Feignant d'oublier que les Algériens ne croient plus à l'islamisme politique. Les actes barbares commis par les terroristes ont été maintes fois dénoncés par la population.