Ayant reçu les premiers soins et une prise en charge totale, les éléments qui se sont livrés ont été acheminés hier à Constantine Des sources très au fait du dossier sécuritaires nous ont confié que deux terroristes originaires de Constantine se sont livrés avec leurs femmes et enfants (dont l'une à terme) aux autorités militaires chargées de la lutte antisubversive d'Annaba. L'opération de reddition s'est déroulée lundi à midi. Ayant reçu les premiers soins et une prise en charge totale, les éléments qui se sont livrés ont été acheminés hier à Constantine. Selon les mêmes sources, ils semblaient très affaiblis physiquement. Les deux repentis confient aux services de sécurité que la vie dans les maquis n'existe plus et que le Gspc au niveau de cette zone a été complètement anéanti. Plus de chef, plus de stratégie et plus de but. Ils confient également que c'est l'anarchie totale qui caractérise les lieux. Ni nourriture, ni médicaments, c'est juste l'instinct de survie des quelques éléments terrés encore dans cette région. Ces derniers, selon les déclarations des terroristes qui se sont livrés, s'abritent dans des caches par deux à trois éléments, et n'ont pratiquement rien à manger et vont probablement mourir de faim. La situation est telle que nous l'avons décrite dans nos précédentes éditions. Par ailleurs, concernant toujours la lutte antiterroriste, nos sources ont identifié le groupe criminel, auteur du massacre perpétré à Tamalous. Il s'agit du GSL (Groupe des salafistes libres). Tout en confirmant que le nombre des victimes est de 15, nos sources abordent le caractère de ce groupe qu'ils qualifient de secte. C'est une organisation criminelle dissidente du Gspc. Elle a vu le jour à partir du début de l'année 2002. Ils sont une vingtaine à activer aux frontières de Jijel et Collo, dans la wilaya de Skikda. C'est une secte, précise nos sources, dont le noyau a été créé dans cette même région après la neutralisation de Nabil Sahraoui. C'est aussi une organisation dont les éléments ont à leur actif des massacres collectifs, des dépôts de bombes dans des lieux publics et plusieurs villes. Et ils ne peuvent donc bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. On souligne également que cette organisation terroriste, complètement hermétique et fermée, est constituée d'éléments à l'instinct animal et au comportement fanatique. Cependant, leur nombre est très réduit dont l'existence n'est signalée qu'au niveau de la zone 7. Nos sources ajoutent que les auteurs du massacre de Tamalous demeurent localisés et complètement encerclés.