Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Si la pluie fait le bonheur des agriculteurs, à la ville de Bouira, ce sont le mécontentement et l'embarras qui s'emparent des citoyens qui prennent la route. Trottoirs défoncés, chaussées mal entretenues et laissées à l'abandon. L'état boueux et marécageux caractérisant les ruelles et quartiers à chaque goutte de pluie qui tombe, telle est l'image qu'offre la ville de Bouira en temps de pluie. Et cela sans compter les différentes communes qui s'enlisent durant tout l'hiver. Les quelques pluies enregistrées durant la matinée d'hier, ont mis tous les quartiers dans un état lamentable. Pour rejoindre leurs lieux de travail, les citoyens se trouvent obligés d'emprunter la chaussée au lieu du trottoir, espace réservé aux piétons. Ce dernier étant inondé ou inexistant. A l'exemple du chemin menant au centre universitaire et à la cour, où les piétons et automobilistes se partagent la chaussée. Non loin de là, le quartier des 1100 Logements, le lotissement des 140 Logements...pataugent eux aussi dans la gadoue. Le décor est identique. Depuis le temps qu'on annonce les projets de viabilisation...Les quartiers Harkat et Amar Khodja, eux aussi, connaissent le même sort. Les commerçants ont du mal à accéder à leur boutique à chaque fois qu'il pleut. Les travaux lancés avant les dernières élections locales ne sont toujours pas finalisés, laissant les habitants pâtir des retombées d'une gestion sans grands résultats. Quelle image peut-on avoir de ces villes qui se transforment, chaque hiver, en marécages? Devant cette situation accablante pour le citoyen, rien n'avancera, si les responsables locaux continuent à appliquer leur politique de bricolage.