Les responsables de l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) en présence des patrons du Groupement ferroviaire algéro-russe (Gfar) ont procédé, hier à Alger, à l'ouverture des plis concernant l'appel d'offres national et international restreint portant sur le projet d'aménagement ferroviaire de la banlieue algéroise. La procédure en question concerne la première phase du projet, qui en compte deux: l'une pour la banlieue d'Alger et l'autre pour les grandes lignes à travers le territoire national. Lancé le 29 septembre 2007, cet appel d'offres a été prolongé jusqu'à hier. Un seul soumissionnaire y a répondu, en l'occurrence le Groupement ferroviaire algéro-russe: une société algéro-russe appelée Infrafer et la société Chemin de fer russe. A noter qu'une partie du projet sera sous-traitée par la société Siemens. L'objectif de ce projet est d'augmenter la capacité des lignes en portant la vitesse des trains jusqu'à 160km/ h. Selon une source proche de l'Anesrif, l'Algérie vient d'acquérir 24 trains, 12 pour la banlieue algéroise et 12 autres pour les grandes lignes. «Nous avons acheté 64 rames», poursuit notre source. Et d'ajouter: «Elles seront mises en exploitation en septembre 2008.» Et d'enchaîner: «Toutes les rames seront opérationnelles en 2011.» De ce fait, la ligne Alger-Bab Ezzouar sera desservie par voie ferroviaire tandis qu'une nouvelle voie El Harrach-Rouiba et une autre reliant El Hamma à Bab Ezzouar seront ouvertes. Enfin, une commande centralisée sera installée à El Hamma pour gérer l'exploitation et la signalisation. A souligner que tout ce réseau sera électrifié. Depuis l'année 2005, l'Etat a débloqué 18 milliards de dollars pour le développement du secteur ferroviaire. Les travaux du projet en question vont démarrer au 2e trimestre de l'année en cours.