Le 27e numéro de sa Revue, la Gendarmerie nationale a eu à traiter différents sujets en rapport avec le quotidien et la société. On peut lire, dans ce support mensuel, des articles et des analyses traitant,entre autres, de la lutte contre la contrebande et la pédophilie, la cybercriminalité, et l'interprétation des traces de sang sur les lieux de crime. Au sujet de la contrebande, la revue rapporte que les services combinés de la Gendarmerie nationale, la police et les Douanes, ont en traité pas moins de 1 502 affaires à Maghnia. La valeur de la marchandise saisie est estimée à 63 milliards de centimes. Ainsi, les services de la gendarmerie de Maghnia ont enregistré, durant l'année écoulée, 146 affaires de contrebande impliquant 301 personnes dont 24 femmes. De la fausse monnaie, la gendarmerie a traité au cours de la même période, 2567 affaires. Les enquêteurs de la gendarmerie ont ainsi saisi 6.298.800 dinars et 14.825 euros en faux billets. Concernant le vol de câbles électriques et téléphoniques, les mêmes services ont traité 36 affaires ayant conduit au démantèlement de 3 réseaux. Concernant l'interprétation des traces de sang sur la scène du crime pour l'identification de l'auteur, la méthode «biologique» est utilisée par les services de la gendarmerie. Dans un autre registre, la revue s'est longuement étalée sur la lutte contre la pédophilie sur le Net qui, dans certains pays, sert aux pédophiles pour assouvir leurs désirs. Cependant, les spécialistes approuvent que la lutte contre la pédophilie sur le Net s'avère extrêmement «compliquée» vu les difficultés rencontrées dans l'identification des «internautes» pédophiles. La cybercriminalité est d'ailleurs le défi auquel sont confrontés les enquêteurs dans un monde diamétralement «informatisé». Par ailleurs, la revue s'est étendue sur les incendies de forêts et la pollution. Sur ce point, on souligne que quelque 600.000 ha de la surface végétale partent en fumée sur l'ensemble du Bassin méditerranéen. Dans ce numéro de février, il a été aussi question de la pollution de l'environnement marin par le déversement des hydrocarbures. Cette forme de pollution appelée aussi «marée noire» n'est pas en reste. La lutte consiste à contenir la nappe par des barrages flottants et de la récupérer physiquement à l'aide d'écumeurs.