Il ne cesse de progresser et de nous surprendre avec ses succès, à chaque fois qu'il est question de représenter son pays bien aimé. La troupe «Ibdaa El Djazaïr» a décroché le Prix de la meilleure recherche théâtrale au Festival international du théâtre universitaire, organisé du 24 au 31 juillet dernier à Beyrouth (Liban), apprend-on auprès du président de l'association, M.Amine Missoum. L'autre, une pièce d'une heure de durée, est adaptée du roman Le Neveu de Rameau, du philosophe français Denis Diderot. «La musique qui s'inspire des sonorités du terroir algérien et arabe, le texte qui reflète la beauté de la langue arabe et le déplacement sur la scène, ont réussi à captiver l'attention du public et furent suivis avec intérêt en dépit de la difficulté de compréhension du dialecte algérien», a souligné le même interlocuteur. «Le public a été réceptif au message véhiculé par la pièce qui raconte les tourments existentialistes d'un homme confronté aux vicissitudes de la vie», a fait savoir M.Missoum, ajoutant que le festival auquel l'Algérie participe pour la première fois, a été supervisé par d'éminents spécialistes arabes du 4e art. «Ibdaa El-Djazaïr», a été récipiendaire de plusieurs prix et distinctions lors de différentes manifestations internationales, rappelle-t-on. Parmi ces distinctions, il convient de citer, le Prix du meilleur spectacle lors du 11e Festival de théâtre pour enfants à New-Delhi (Inde novembre 2007), celui du Meilleur spectacle au Festival 2007 du théâtre amateur à Mostaganem, et ceux de la meilleure scénographie lors du Festival de théâtre universitaire à Monastir (Tunisie), du Meilleur rôle masculin à la dixième édition du Festival international du théâtre amateur de la ville de Perm (Russie) et du Festival de théâtre pour enfants à Arzew. La troupe «Ibdaa El Djazaïr», à sa tête Amine Missoum, ne prétend pas avoir atteint l'euphorie. «Ce chemin vient avec beaucoup de contraintes», promet-il. «Mais peu importe la contrainte, il faut jouer avec», a-t-il ajouté. Toujours pour ce qui est de son attachement pour le 4e art, Missoum a déclaré: «J'aime tout ce que je fais et je me donne à fond pour atteindre les objectifs que je me suis assignés à travers mes projets. Je tiens à vérifier personnellement que tout marche bien. Quand je me fixe un but, tant que je ne l'atteins pas, je ne me permets pas de repos. Quand on a l'amour et la volonté de ce que l'on fait, la réussite vous sourira un jour.» Dans les prochaines années, beaucoup de choses en résulteront. D'ailleurs, selon lui, la troupe qui s'apprête à finaliser un protocole d'accord pour la concrétisation, en 2010, d'un projet artistique commun avec une troupe universitaire syrienne, est invitée à participer à deux festivals internationaux prévus à Paris (France) et Tanger (Maroc). Les observateurs ont donc raison, eux, qui voyaient en ce jeune comédien la relève d'une valeur sûre. Il possède des qualités artistiques à envier et une attention des spécialistes, manifestement mobilisée et fidèle. Ce jeune comédien d'Oran a tout de même fait ses preuves d'aborder le Festival 2007 du théâtre amateur à Mostaganem et n'est pas près de lâcher de sitôt, au contraire, grâce à son sérieux et son abnégation, il ne cesse de progresser et de nous surprendre avec ses succès, à chaque fois qu'il est question de représenter son pays bien aimé.