L'entraîneur béjaoui estime que son équipe est capable de surprendre l'EST devant son public. Le coach des Vert et Rouge, que nous avons contacté juste avant le départ du vol spécial vers la capitale tunisienne, pense que son équipe peut créer l'exploit lors de la finale de l'UNAF qui aura lieu au stade de Radès, ce mardi après-midi à partir de 15h00. L'Expression: Comment s'est déroulée la préparation pour ce grand rendez-vous nord-africain? D. Menad: Dans les meilleures conditions possibles. La direction du club n'a ménagé aucun effort pour réunir toutes les conditions requises pour un stage bloqué à la hauteur de l'événement. Nous avons, seulement, été perturbés par les conditions climatiques difficiles au cours de la semaine dernière. Quelle est l'ambiance au sein du groupe? Il règne une ambiance formidable. Cela nous a fait oublier le fardeau de la pression tout au long de notre préparation durant ce stage bloqué. Tout le monde s'est mis au travail dans la perspective de la finale de Tunis. Peut-on dire que l'équipe est fin prête pour ce match? Oui, elle l'est. De notre côté, nous avons pris toutes nos dispositions en matière de préparation sur tous les plans, psychologique, physique et technico-tactique. Où se situent vos craintes dans cette finale? La première manche nous a permis de découvrir notre adversaire. Le match de ce mardi sera différent de celui de l'aller. Je crains surtout que l'équipe souffre de l'absence de certains de ses hommes-clés. Nous partirons, en effet, amoindris par l'absence de pas moins de quatre joueurs et non des moindres, à savoir Mehaïa, Deghiche, Lahmar et Bellatrèche. Comme vous le constatez, c'est toute l'ossature de notre milieu du terrain. On doit faire avec et trouver des palliatifs à ces défections. La nouvelle recrue, Zerdeb, en l'occurence, figure sur la liste des 21 joueurs. Prendra-t-il part à cette finale? C'est un joueur pétri de qualité. Il joue simple et juste et surtout il affiche une discipline tactique exemplaire. Je ne vous cache pas que quand je l'ai vu à l'oeuvre, il m'a fait rappeler ma façon de jouer. Je ne peux être que satisfait de sa venue. Quant à sa participation, je ne peux pas me prononcer maintenant. Il s'agit d'une affaire de qualification que notre staff administratif est en train d'essayer de régler. Vous allez évoluer à Radès devant un public de l'EST connaisseur. N'avez-vous pas peur de la pression? Sur ce volet, je reste très confiant car je dispose d'un groupe expérimenté. La majorité des joueurs a déjà pris part à des joutes internationales. De toute façon, on jouera, très certainement, sur une pelouse de qualité, meilleure que la nôtre et cela sera bien pour la qualité du jeu. Peut-on dire que vous partez à chances égales avec votre adversaire lors de cette finale retour? Absolument. C'est ce que j'ai essayé d'inculquer à mes joueurs, durant toute la période du stage bloqué. Nous n'avons absolument rien à perdre dans ce match, mais plutôt tout à gagner. Nous partirons à chances égales, même si le match se joue chez l'adversaire. Il est sûr que l'EST sera avantagée sur ce plan, mais avec de la volonté, nous pouvons surmonter cet obstacle. L'espoir serait, donc, permis. Heureusement, sinon pourquoi se casser la tête? Nous allons à Tunis avec nos propres convictions. Nous n'avons pas à nous sous-estimer. Tout est possible. Je dirais même que nous sommes en mesure de créer l'exploit au stade de Radès à Tunis. Quel est votre dernier mot? J'espère voir la JSMB représenter le football national dignement et revenir en Algérie avec le trophée de l'UNAF.