Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a estimé hier à Mostagenem que l'appel au boycott de l'élection présidentielle du 9 avril «n'est pas une position politique saine». L'objectif «à travers cet appel est de créer un vide politique», a souligné Abdelaziz Belkhadem, estimant à ce titre «qu'il est inconcevable qu'un Etat soit dépourvu d'un président de la République», a-t-il déclaré lors d'un meeting populaire au deuxième jour de la campagne électorale. Poursuivant dans le même ordre d'idées, M.Belkhadem a déclaré qu'«il aurait été plus opportun pour les partisans du boycott d'appeler à ne pas voter pour un des six candidats», ajoutant qu'une telle démarche relève d'un «comportement civilisé, respectable et reconnu dans toute compétition électorale». «L'Algérie a besoin de consolider ses acquis, de renforcer la Réconciliation nationale et son économie», a-t-il dit, affirmant que le candidat Bouteflika est «un homme d'expérience apte à réaliser ces tâches». M.Belkhadem a déclaré également que «le programme de M.Bouteflika est susceptible de généraliser le développement à l'ensemble des régions du pays», mettant l'accent sur la nécessité d'atteindre un taux record de participation de 65%. «Un président soutenu par son peuple lui offre de larges prérogatives et un rôle prépondérant dans le concert des nations», a déclaré le secrétaire général du FLN. «Notre choix découle de notre profonde conviction de la compétence et du patriotisme de l'homme qui capitalise l'expérience et la connaissance pour diriger la destinée du pays», a-t-il dit.