Le dernier rapport de l´association The Economist Intelligence Unit dit non à la démocratie en Algérie. Ce document classe l´Algérie parmi les pays les plus en retard en la matière, lui attribuant la 133e place sur les 167 pays sondés. Voilà donc une organisation qui distribue des points sur la démocratie dans le monde. Le rapport de cette organisation serait élaboré «sur la base de plusieurs critères comme le pluralisme politique, le libre choix des citoyen lors des élections et le droit des citoyen à poursuivre en justice des responsables du gouvernement et autres responsables.» Les pays sondés sont classés en quatre catégories par les rédacteurs du document.. Les pays réellement démocratiques dont le nombre est 30. Les pays ayant un système démocratique avec des défauts sont au nombre de 50. Figurant également dans ce rapport les pays dont le régime est qualifié d´«hybride» (36) et enfin 51 pays classés dans le registre des pays dont les régimes sont autoritaires. L´Algérie figure dans cette dernière catégorie. Alors que l´Egypte est classée dans la 119e place. Le Maroc vient à la 120e place, la Tunisie occupe quant à elle, la 141e place. Par ailleurs, le rapport de The Economist Intelligence Unit a salué les avancées enregistrées dans certains pays en matière de pratique démocratique. A titre d´exemple, les rédacteurs du rapport ont cité le cas du Népal qui est passé de la liste noire des régimes autoritaires en 2006 à celle des démocraties dites «hybrides» en 2009. A lire ce classement, on est bien en droit de se poser la question: qui est dérangé par la démocratie algérienne? Les autres exemples concernent le Pakistan et la Sierra Leone qui ont enregistré des améliorations et des avancées en la matière. Ce n´est pas la première fois qu´une organisation internationale non gouvernementale fustige l´Algérie. Le dernier en date est le rapport US sur les Droits de l´homme qui a mis en mauvaise posture l´Algérie. Ce rapport a soulevé l´ire des officiels et a conforté la position de l´opposition qui crie à chaque fois à la violation des droits humains en Algérie.