La ville de Sidi Aïch a célébré, hier, la commémoration des événements du 8 Mai 45 par une série d'activités, dont une exposition de photos et une baptisation des établissements scolaires. Au coeur de ce programme, il y a lieu de noter une collation grandiose, qui a permis aux jeunes et moins jeunes d'écouter leurs aînés moudjahidine rappeler l'importance de cette date historique. Cette collation a attiré une affluence record composée surtout de jeunes, d'enfants de la famille révolutionnaire, des moudjahidine que le siège de la municipalité n'a pas pu contenir. Les intervenants, dont le maire de la ville, les responsables de l'ONM, l'Onec ont souligné que les habitants de Sidi Aïch ont participé d'une manière ou d'une autre aux événements du 8 Mai 45. Certains ont apporté, lors de ces interventions, des éléments nouveaux de l'histoire glorieuse de notre Révolution pour réhabiliter des régions presque oubliées et qui ont eu pourtant un rôle majeur même avant le déclenchement de la Révolution. Ces maquisards, qui s'adressaient à une génération de jeunes, veulent faire passer à travers ces témoignages un seul message: c'est avec le passé qu'on construit l'avenir. Auparavant, les autorités locales et la famille révolutionnaire ont baptisé quatre établissements scolaires de noms de valeureux moudjahidine tombés au champ d'honneur. Ainsi, le lycée mixte porte désormais la dénomination de lycée «Mohand Chérif-Gherbi», le technicum celui des «Frères-Bouifel», le lycée de Maâla s'appellera «les frères Mahrez» et enfin l'école primaire de la cité des 216 Logements portera le nom de «Mohamed Tahar-Meksaoui». Il est à noter que c'est la première fois qu'une célébration de cette date historique a réuni autant de monde. La satisfaction se lisait largement sur le visage du maire qui paraissait être aux anges. La communion était réellement au rendez-vous. Les générations d'hier et d'aujourd'hui ont échangé des points de vue sur la situation de l'engagement à l'époque et celle d'aujourd'hui. Les défis sont certes différents mais l'option de la liberté et du bien-être semble être la préoccupation majeure de la jeunesse de la région.