Deux redditions et pas moins de dix terroristes mis hors d'état de nuire, dont deux arrêtés à Alger. Tel est le bilan de ces deux dernières semaines des services en charge de la lutte antiterroriste. A Constantine, deux terroristes activement recherchés ont été abattus la semaine dernière au quartier Sisani, quatre seront définitivement neutralisés à Tébessa au courant de cette semaine. Trois autres ont été abattus à Boumerdès, entre-temps. En somme, pas moins de huit terroristes ont été mis hors d'état de nuire Dans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces de sécurité, exploitant des informations vérifiées, ont mis fin aux agissements de deux terroristes à Alger qui activaient au sein de la Katibet El Fath El Moubine. Selon les informations obtenues auprès de sources sûres, les terroristes sont originaires d'El Harrach et de Boudouaou. Cette opération a été possible grâce aux aveux de deux terroristes qui avaient déposé les armes quelques jours auparavant à Baraki. Plusieurs opérations sont actuellement en cours au niveau des maquis qui abritent encore certains groupuscules du Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb, notamment à Tizi Ouzou et Boumerdès au centre du pays, mais également à JijelSkikda, Constantine, Tébessa, Khenchela, Biskra et El Oued au niveau de la région est et sud-est. Selon des estimations sécuritaires, 600 à 700 terroristes écument encore certains maquis, dont 300 à Boumerdès. Nos sources soulignent que ces derniers se déplacent entre les maquis de Boumerdès et Tizi Ouzou. On note également un recul remarquable d'attentats terroristes depuis le mois d'octobre. Cette baisse dans les attentats n'est pas due, ont souligné nos sources, à un manque de volonté de nuire de la part des terroristes, mais à la lutte des forces de sécurité. Le plus remarquable, pour nos sources, c'est ce qui se passe au Sud. Les forces de sécurité viennent d'avorter une troisième opération aux frontières algéro-maliennes, où des armes et une grande quantité de drogue ont été saisies. Deux autres opérations du même genre avaient été enregistrées, le mois dernier à Tindouf et Béchar. Des opérations qui viennent encore confirmer la connexion entre narcotrafiquants et les activistes du Gspc. Ce dernier, par le biais de ses réseaux dans ces pays voisins, assure la sécurité aux narcotrafiquants qui, à leur tour, versent la moitié de leur butin dans les caisses du Gspc.