Cette organisation n'a jamais eu de relations autres que celles du respect mutuel avec l'ensemble des autres organes syndicaux autonomes. Réagissant à des accusations infondées le taxant de connivence avec le plus vieux syndicat du pays, le syndicat des gestionnaires de la santé se défend d'être à la solde de la Centrale syndicale, tout en précisant qu'aucune velléité ne l'anime pour torpiller les syndicats autonomes qui peuvent exister dans le secteur qui est en train de connaître de profonds changements. Le seul credo du syndicat des gestionnaires étant la défense des droits moraux et matériels de ses adhérents et dont l'axe de travail s'articule autour du triptyque: dignité, stabilité et statut particulier (y compris la rémunération et le régime indemnitaire). Le porte-parole du syndicat des gestionnaires rappelle que le protocole d'accord qui lie leur organisation à la Centrale syndicale (Ugta) n'altère en rien leur autonomie de fonctionnement, de réflexion et d'action. Ajoutant que le syndicat des gestionnaires n'a jamais eu de relations autres que celles du respect mutuel avec l'ensemble des autres organes syndicaux autonomes, qu'ils soient du secteur de la santé ou d'ailleurs en raison du combat commun qui les unit. D'où le protocole d'accord qu'a signé le SGS avec l'Ugta et qui est le fruit de plusieurs mois d'étude et de négociations responsables et démocratiques. «Ce protocole est le résultat de notre conviction profonde que les travailleurs ne trouveront de salut qu'en l'union, les deux syndicats ont plus de points de convergence que de divergence. Aussi rien n'empêche que nous nous attelions à oeuvrer ensemble à la défense des acquis du système national de santé, à élaborer une politique de partenariat et de coopération mutuellement profitable et ce, dans le respect de l'autonomie et des spécificités de chaque syndicat», affirme-t-on encore pour réclamer son droit à la différence. L'on ne manque pas de signaler que les gestionnaires, marginalisés et accusés à tort de patrons, alors qu'ils ne sont que des cadres supérieurs, sont, au contraire, animés de dévouement et de nationalisme, en ces temps si complexes que connaissent la santé et le travail dans notre pays. Les syndicalistes du SGS confirment ainsi leur implication dans tout dossier qui touche de près ou de loin le devenir du secteur de la santé et plus particulièrement de la prise en charge de la santé de la population. Histoire de dire que dans le syndicalisme, comme dans tout autre domaine, nul ne peut se targuer de détenir le monopole de la vérité.