Le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Saïd Barkat, a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette virée à travers plusieurs points aux alentours de la ville des Genêts, a permis à l'hôte de s'enquérir de l'état des acquisitions dont a déjà bénéficié la wilaya dans le cadre de la solidarité nationale. Saïd Barkat s'est, à ce sujet, engagé à procéder dans les prochains jours, à la réparation de tout le matériel roulant actuellement à l'arrêt pour diverses pannes. Par ailleurs, à l'occasion de la rentrée scolaire, le ministre a apporté dans ses bagages quelque 77 bus de transport scolaire pour la wilaya de Tizi Ouzou. Toutes les communes seront concernées par ces dons de l'Etat pour améliorer ce service indispensable pour les élèves. Rappelons, à cet effet, que les enfants de certaines communes situées sur les hauteurs souffrent le martyre pour se rendre dans les établissements. Les opérations de l'octroi sont déjà à pied d'oeuvre car 36 autobus ont été distribués, hier dans la matinée, alors que le reste a été remis aux communes nécessiteuses dans la soirée de la même journée. Parallèlement aux localités dépourvues de transport, la wilaya a bénéficié de deux autres bus que le wali se chargera de remettre aux plus démunis. La DAS (Direction de l'action sociale) a, pour sa part, été dotée de quatre cars. Pour ces derniers, le ministre a insisté pour faire bénéficier les clubs sportifs qui sont dans le besoin en transport. Sur un autre registre, le ministre a fait savoir que les dons en question doivent être exploités pour les bonnes raisons dans l'intérêt des bénéficiaires. Dans le même chapitre, Saïd Barkat n'a pas omis de mettre l'action sur sa méthode de travail. Il a estimé, à cet effet, que son approche repose sur le pragmatisme dans le règlement définitif des problèmes contrairement à ce qui était en cours avant son arrivée dans le département de la solidarité. Enfin, il est à noter que la wilaya de Tizi Ouzou est en proie à un dénuement sans précédent. La direction de l'éducation annonçait, il y a quelques jours, que 70% des élèves figurent dans la liste des démunis bénéficiant du livre gratuit. Des chiffres qui renseignent, si besoin, que le seuil critique est atteint et que l'action ne doit plus se limiter à la solidarité qui ressemble plus à l'aumône. La relance de la machine économique permettant aux citoyens de travailler et de vivre dignement serait la meilleure solution.