Ce problème mériterait une attention particulière. «La mort subite du sportif», tel est le thème qui sera débattu le 24 avril prochain, à l'hôtel El Aurassi, lors de la 12e journée nationale, organisée par le Groupe algérien de médecine et de traumatologie du sport (Gamets). Cette initiative est plus que louable lorsque nombre d'accidents mortels ont lieu sur nos terrains de sport sans qu'on en recherche la ou les causes. Tout ce que l'on se contente de faire, c'est de constater et de regretter. Le Gamets est un groupe de médecins exerçant dans diverses spécialités, mais qui ont tous un rapport avec la pratique sportive. Il est né, voici quelques années et il s'est fait remarquer par une activité soutenue. Il a ainsi, organisé de nombreux débats portant sur la traumatologie, la cardiologie, la lutte contre le dopage. Tout récemment, (le 15 octobre), il a tenu une assemblée générale pour renouveler son bureau. Le bureau est présidé par le professeur Mustapha Mammeri, orthopédiste, et est composé de sept membres. S'il a choisi «La mort subite chez les sportifs» c'est qu'il cherche à sensibiliser l'opinion publique sur un phénomène, hélas, négligé, alors qu'il devrait mériter une attention très marquée. Chez nous, il faut qu'un footballeur décède sur un terrain de sport pour qu'on en parle et encore, d'une manière très évasive. On se souvient encore du décès du joueur Guesba de l'ES Mostaganem à Constantine, lors d'un match contre le CSC il y a trois ans de cela. Le joueur avait rendu l'âme le jeudi, le vendredi, il avait été enterré à Mostaganem puis on n'en a plus parlé. Il ressort selon une statistique du Gamets, que d'autres athlètes dans d'autres disciplines décèdent eux aussi, d'une manière soudaine sur des aires de jeu. De cela, on ne parle pas, parce que la presse n'a pas été mise au courant. Le 24 avril, des spécialistes vont intervenir dont deux viendront de l'étranger (on dit que l'un d'eux aurait détecté l'une des véritables causes de la mort subite). Le Gamets ne se contentera pas de communications venant de sa propre sphère. C'est ainsi, qu'il va lancer des invitations à des médecins légistes, mais aussi à des responsables de caisses d'assurances, car eux aussi, ont des thèmes intéressants à développer sur un sujet lié à leur secteur d'activité. Notons enfin que le 13e congrès national du Gamets est prévu pour les 3 et 4 décembre 2003 et consistera en une formation post-universitaire.