Le Salon international de l'industrie, dans sa seconde édition, a ouvert ses portes hier au pavillon A du Palais des expositions à la Safex d'Alger. Ce salon, organisé par Batimatec Expo et dont le nombre d'exposants a atteint les deux cents, parmi lesquels 100 exposants étrangers, a été inauguré par Mohamed Ould Mohamdi, directeur du développement industriel au ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Accompagné d'Idir Brouri, directeur et chef de division au ministère et du directeur de Batimatec Expo, M. Ould Mohamdi qui représente le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, a fait une tournée dans les différents stands. Lors de chacune de ses haltes devant les stands occupés par des entreprises nationales, M. Ould Mohamdi a appelé à l'impératif de la création “de la valeur ajoutée”. Plus précis sur cette question, M. Idir Brouri expliquera qu'il est de la plus haute importance “que nos entreprises fassent plus de valeur ajoutée car c'est un objectif fondamental du développement”. Tout en expliquant aussi que la valeur ajoutée représente “un indice du développement d'un pays”. Idir Brouri notera qu'un “pays qui exporte des matières premières sans transformation ne fait pas de valeur ajoutée”. “Il faut que nos entreprises aillent vers cette transformation de manière à vendre leurs produits plus cher.” Aussi, cette transformation qui requiert de la technologie “permettra à nos universitaires de rester en Algérie et de ne pas apporter leur savoir-faire sous d'autres cieux”. Interrogé sur la question du déploiement des entreprises publiques, intervenu dans la foulée de la nouvelle stratégie industrielle, M. Ould Mohamdi dira qu'“il y a mise en place de nouvelles sociétés qui vont devenir des championnes économiques dans leurs domaines respectifs”. Plusieurs secteurs d'activité ont déjà été identifiés à ce propos, expliquera M. Ould Mohamdi tout en citant la pétrochimie, le médicament, le ciment et l'agroalimentaire. Sur cette question, le représentant du ministre de l'Industrie expliquera que ce sont des cabinets d'experts algériens et étrangers qui se penchent actuellement sur le dossier. Sollicité également sur le nombre des entreprises composant le tissu industriel algérien, l'intervenant dénombrera 1 000 entreprises. NADIA MELLAL