Du 27 au 30 octobre prochain, l'association Cinéma et Mémoire de Béjaïa et Kaïna Cinéma de Paris organisent, à la Cinémathèque de Béjaïa, les 2es rencontres du film documentaire. Au programme, un atelier de formation, une leçon de cinéma ouverte au public assurée par la cinéaste française Ariel Cathie Dambel, et 16 projections, à la Cinémathèque de Béjaïa, de documentaires, entre courts, longs et moyens métrages, notamment Derrida de Kibry Dick et Amy Ziering Kofman, l'Immigration : le piège de Djamel Benramdane et Kaïs Djillali, Seulement des rêves d'Amal Ramsis, Gaspar de la nuit d'Ariel Cathie Dambel, Aziz Chouaki ou le serment des oranges de Lamine Ammar-Khodja ou encore Selves and Others : un portrait d'Edward Saïd. Aussi, les stagiaires, qui ont été formés, l'année dernière, à l'atelier de création documentaire, présenteront leurs films à la clôture. Citons entre autres Yaranegh (entre nous) d'Amine Aït Ouaret, Mémoires d'un boycott de Chérif Messaouden, Constantine de Bahia Bencheikh, Harguin Harguin de Meriem Bouâkaz, Gaâda d'Ismaïl Selkh, et Fateh d'Abdenour Ziani. Cette année, l'atelier “Création documentaire”, qui a commencé le 16 octobre dernier, est organisé par les associations Cinéma et Mémoire de Béjaïa, Kaïna Cinéma de Paris, ainsi que l'atelier parisien Varan et le roubaisien Etouchane. "Création documentaire", qui concerne une dizaine de stagiaires venus d'Oran, Alger, Timzrit, Aokas, Béjaïa et Marseille, portera entre autres sur l'écriture et le développement des sujets documentaires, le travail individuel sur le plan de repérage des films d'atelier et sur le planning de travail, l'initiation à l'outil vidéo, l'analyse filmique, l'histoire du documentaire, ou encore l'exercice d'initiation à la caméra numérique. Les cours de formation seront assurés par les réalisatrices Habiba Djahnine, Leïla Habchi et Amina Djahnine. Signalons que deux autres phases de formation sont prévues en mars et mai 2009. Par ailleurs, ces rencontres ne sont que le début d'une réflexion sur la mémoire, car les organisateurs voient en ces rencontres “une opportunité de pérenniser un pôle de formation” qui permettra aux amateurs du septième art de poser un regard… filmé sur une société en mutation et d'y laisser une empreinte. SARA KHARFI