MAGHNIA Le corps du Chinois disparu retrouvé Le corps du Chinois porté disparu lors des dernières intempéries qui se sont abattues dernièrement sur la daïra frontalière de Maghnia vient d'être retrouvé au niveau du barrage de la commune de Hammam Boughrara dans un état de décomposition avancé, apprend-on de source bien informée. Ce qui porte le dernier bilan communiqué par la Gendarmerie nationale et la Protection civile à deux morts, un disparu (Patriote) et d'importants dégâts matériels. Signalons que plusieurs cellules de crise ont été installées par la wilaya au niveau des communes d'El-Arricha, Sebra et Maghnia, fortement touchées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région et où il a été enregistré pas moins d'une centaine de familles sinistrées, dont près de 80 ont été recensées rien que dans la commune d'El-Arricha. Notre même source nous signale encore qu'au cours des opérations de secours, les éléments relevant de la compagnie de Gendarmerie nationale de Maghnia ont procédé à l'arrestation de deux individus répondant aux initiales de K. R., 24 ans, et B. H., 14 ans, surpris en flagrant délit de pillage de véhicules abandonnés par leurs propriétaires lors des inondations provoquées par la crue soudaine de l'oued Chréa qui traverse la RN35 pour aller se jeter dans l'oued Tafna, ainsi qu'à celle de 5 immigrants clandestins de nationalité marocaine arrêtés au niveau de ce même tronçon routier. ALIMOUSSA JAMAL SAIDA Trop, c'est trop ! Les habitants du bidonville Tahri-Ghazoui vivent dans des conditions déplorables depuis une dizaine d'années. Dépourvus de toutes les commodités de la vie : ni eau ni électricité, encore moins un réseau d'assainissement, les habitants endurent un calvaire quotidien accentué par la prolifération des moustiques et des rats. De plus, les conditions d'hygiène déplorables qui caractérisent le quartier font le lit de maladies endémiques et d'autres que l'on croyait bannies. “Tous mes enfants sont nés ici. Nous avons fourni des dossiers en vue de bénéficier de logements sociaux, mais rien n'a été fait”, nous a expliqué un père de famille rencontré sur les lieux. Une jeune femme divorcée nous fait savoir qu'une commission engagée par la wilaya de Saïda leur a rendu visite au cours du mois de février dernier, sans que cela ait apporté du nouveau à leur situation. Il y a lieu de signaler que le quartier en question est une conglomération d'une cinquantaine de taudis agglutinés et bâtis sur les rives de oued Saïda. Par ailleurs, les 55 familles, qui vivent en véritables troglodytes dans des caves au niveau de la cité Soummam, ont été exposées à une situation dramatique lors des fortes pluies qui se sont abattues, hier, sur la ville de Saïda. L'eau de pluie qui a submergé les caves a mis ces familles dans une certaine psychose. Elles menacent de mener une grève de la faim avec leurs enfants au cas où les autorités ne réagiraient pas dans les plus brefs délais. F. Z.