Les prix du pétrole étaient en hausse hier à l'ouverture à New York, soutenus par le plan d'aide annoncé en faveur de la banque américaine, Citigroup, qui a soulagé les investisseurs. Vers 14h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en janvier, nouveau contrat de référence, s'échangeait à 51,34 dollars, en hausse de 1,41 dollar par rapport à son cours de clôture de vendredi. “Un peu plus tôt, le marché était en baisse, pénalisé par les inquiétudes sur une demande ralentie dans une économie ralentie. Et puis le sauvetage de Citigroup a été annoncé et a renversé la tendance”, a observé Phil Flynn, d'Alaron Trading. “La nouvelle a eu un impact sur tous les marchés. Et elle a bien aidé ceux qui pariaient à la hausse”, a ajouté l'analyste. Les autorités américaines ont annoncé dans la nuit de dimanche à lundi un plan d'aide à Citigroup, par lequel elles s'engagent notamment à garantir 306 milliards de dollars d'actifs. La menace d'une chute de l'ancien numéro un bancaire pesait lourd sur les investisseurs. Ces derniers rassurés, les marchés ont repris un peu d'assurance, y compris celui de l'énergie. La nouvelle a, par ailleurs, fait baisser le dollar, ce qui participait à soutenir les prix. Le marché réagissait aussi à la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le 29 décembre, a suggéré Phil Flynn. Le représentant de l'Iran au sein de l'Opep, Mohammad Ali Khatibi, a jugé hier “nécessaire” une nouvelle baisse de la production du cartel pour empêcher la baisse des prix. Le cartel a une deuxième réunion prévue le 17 décembre. La question est de savoir si le cartel agira sur son volume de production dès cette semaine ou attendra la réunion d'Oran. L'Opep devrait réduire son offre de brut d'un million de barils par jour (mbj) supplémentaires avant la fin de l'année, a estimé dimanche le ministre vénézuélien de l'?nergie, Rafael Ramirez.