Arcelor Mittal, numéro un mondial de l'acier, s'apprête à licencier “de l'ordre de 2 400” salariés dans son usine américaine de Burns Harbor (Indiana) d'ici la mi-janvier, dans le sillage d'une chute des commandes, a indiqué hier un porte-parole. “Nous avons annoncé aux syndicats qu'il pourrait y avoir de l'ordre de 2 400 postes supprimés”, à travers des “licenciements”, a-t-il indiqué, confirmant des informations de presse. Ces mesures devraient être “effectives dans la deuxième moitié de janvier”, a-t-il ajouté. “C'est le résultat de la situation économique actuelle”, a-t-il expliqué, indiquant que l'usine n'a “pas de commandes” pour la fin d'année. L'usine de Burns Harbor est spécialisée dans la production d'aciers plats, utilisés en particulier par l'industrie automobile, confrontée à une chute des ventes de voitures. Les mesures annoncées aux syndicats “s'inscrivent dans le cadre d'une réduction de production de l'ordre de 40% en Amérique du Nord”, soit un peu plus que la baisse moyenne de 35% annoncée mi-novembre pour l'ensemble des usines du groupe dans le monde pour le quatrième trimestre, a précisé le porte-parole.