Refusant que les territoires sahraouis libérés servent de transit ou de commerce de la drogue de la part de ses maîtres marocains activant depuis Casablanca ou dans les autres villes marocaines, le président sahraoui a affirmé que l'Etat sahraoui était prêt à soutenir la justice et le droit. Indiquant d'emblée que “le Front Polisario n'admettra pas que les biens et la dignité des Sahraouis soient menacés par ceux qui cherchent les rendements bénéfiques à travers le commerce de la drogue ou d'autres phénomènes”, le chef de l'Etat sahraoui a formellement accusé le royaume du Maroc d'être “un pays producteur et exportateur de drogue”. Mohamed Abdelaziz, qui intervenait lundi à l'occasion de l'ouverture officielle de l'année judiciaire 2008/2009, a mis en garde Rabat contre cette activité illégale, a averti que “le Front Polisario n'acceptera aucunement que les territoires sahraouis libérés servent de transit ou de commerce de la drogue de la part de ses maîtres activant depuis Casablanca ou dans les autres villes marocaines”. Dans cette optique, il a réitéré la disponibilité de l'Etat sahraoui à soutenir la justice et le droit, avant d'ajouter : “Nous sommes responsables au niveau des appareils directif et exécutif de la protection et la sécurité de nos citoyens”. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que des parlementaires suédois, appartenant au groupe parlementaire du Folk party, ont interpellé leur gouvernement en vue de faire pression sur l'Union européenne afin qu'elle ne signe plus de contrats avec le Maroc et qui porteraient sur l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. Dans le même ordre d'idées, les parlementaires ont également interpellé leur gouvernement sur la question du “statut avancé” octroyé par l'UE au Maroc, demandant à ce que cette position soit annulée si elle venait à être étendue aux territoires occupés du Sahara occidental. Merzak T.