ACCIDENT DE LA CIRCULATION Un mort et cinq blessés à El-Amria Un grave accident de circulation qui a coûté la vie à un jeune homme et fait trois blessés s'est produit dans l'après-midi d'avant-hier mardi au niveau du rond-point En-Nakhil situé sur la RN2 dédoublée reliant Aïn-Témouchent à Oran. En effet, arrivé au niveau de l'endroit cité plus haut, le chauffeur du microbus de marque Mitsubishi assurant le transport des voyageurs entre El-Amria et Oran fut surpris par un poids lourd qui n'a pas respecté la priorité qui l'a percuté de plein fouet. Le bus s'est donc dirigé tout droit vers le rond-point où se trouvaient des ouvriers qui exécutaient des travaux tuant sur le coup l'un deux et blessant deux autres dont le receveur. Le corps de la victime A.M 29 ans a été transporté vers la morgue de l'hôpital de Aïn-Témouchent tandis que les deux blessés, A.A 20 ans et B.M 30 ans receveur du microbus ont été évacués vers la polyclinique d'El-Amria pour les premiers soins. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie d'El-Amria pour déterminer les causes exactes de ce tragique accident qui a endeuillé une famille. Un second accident a eu lieu deux heures après sur la même voie faisant trois blessés. Un véhicule de type Peugeot 405 à bord de laquelle se trouvaient trois passagères ainsi que le conducteur qui a perdu le contrôle en raison d'une chaussée rendue savonneuse par les dernières chutes de pluie a percuté le mur de cloisonnement de la station relais routier En-Nakhil. Si B. R 38 ans et S.A 33 ans ont été légèrement blessées, S.Z 61 ans fut évacuée en urgence au CHU Oran en raison de la gravité de son état de santé. M. LARADJ Accidents de la circulation à Adrar Drames au quotidien En l'espace de 96 heures, la ville d'Adrar a enregistré trois accidents qui ont engendré la mort de deux femmes et cinq blessés dont deux dans un état jugé grave. Selon le chef du groupement de la Gendarmerie nationale, Lazhari Dahlal, “la wilaya d'Adrar vient de franchir la moyenne mensuelle de 18 accidents engendrant 5 morts et 33 blessés”.Les causes de cette situation dramatique sont multiples mais le responsable de la Gendarmerie considère que “le facteur humain vient en première position, les défaillances mécaniques et l'état des routes ne viennent qu'après”. La responsabilité humaine, celle des conducteurs précisément, est multiple, il y a lieu d'énumérer leur manque de formation dans les auto-écoles, leur non-respect du code la route et leur manque de civisme. Pour ce qui est de l'état des routes, il y a lieu de signaler que la wilaya d'Adrar a, depuis l'année 2000, misé sur la réalisation et la restauration des routes, mais celles-ci vivent un manque flagrant en termes de signalisation, d'ailleurs le chef-lieu de wilaya demeure jusqu'à présent sans feux de signalisation et sans plaques de limitation de vitesse. Pour faire barrage à ce fléau, le responsable de la Gendarmerie nationale à Adrar affirme que “nous ne comptons pas seulement sur le côté répressif, car nous nous appuyons aussi sur la sensibilisation et cela en organisant en octobre dernier deux journées d'information sur les accidents de la circulation en direction des chauffeurs de taxi et de transport en commun, le passage de spots sur les ondes de la radio locale et des portes ouvertes sur la sécurité routière”. Malgré toutes les initiatives prises pour endiguer ce fléau, la wilaya d'Adrar a enregistré du 1er janvier 2008 au 18 du mois en cours, 188 accidents de la route qui ont provoqué 31 morts et fait 329 blessés. L. Ammour