Un protocole d'accord a été signé, hier, à Alger, entre l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger et la fondation déserts du monde que préside Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Cette collaboration porte sur le reboisement de 3,5 hectares, à l'aire protégée de Tinerkouk (Adrar). D'un montant de 1 715 000 DA, cet apport financier, a estimé l'ambassadeur britannique, M. Anderson, “n'est qu'un début. Avec cette somme, c'est 1 400 arbres qui seront plantés dans cet espace du Sahara algérien”. Il a indiqué à cet effet que “ce programme est important pour le climat, car il aide à lutter contre le phénomène de la désertification, en même temps qu'il permettra de ranimer la vie sociale et économique de la région”. Pour sa part, M. Rahmani a insisté sur les dangers dus au changement climatique surtout dans les zones arides comme le Sud algérien. Selon le président de la fondation, le phénomène de la désertification a un impact direct sur la question de l'émigration, elle menace aussi la survie de l'homme et de sa culture. “Nous devons lutter contre la désertification. Le souci, qu'il y a avec ce fléau, est qu'il engloutit tout sur son passage. En stoppant l'avancée du désert, on sauvegarde les ressources humaines et naturelles de la région”, a soutenu M. Rahmani. Il précise aussi que le combat contre la désertification est la préoccupation de tout le monde et pas seulement les professionnels. “L'avancée du désert est le problème de tous, c'est pour cela que la société civile, les entreprises, les responsables et même le simple citoyen doivent mettre la main à la pâte, pour mieux combattre ces maux qui nous rongent”, a-t-il souligné. Cette opération, porte le nom de “Plantons un arbre dans le désert”, qui concerne la région protégée de Tinerkouk dont l'écosystème demeure fragile du fait de l'ensablement. DJAZIA SAFTA