Des rencontres bilatérales entre cinq entreprises italiennes et des entreprises algériennes ont été organisées, hier, à l'hôtel Hilton (Alger). Les entreprises italiennes opèrent dans les secteurs de production et d'installation de “clean rooms” laboratoires pour entreprises pharmaceutiques, cosmétiques et hospitalières (La Ser) ; dans les solutions énergétiques basées sur l'emploi de technologies alimentées par des sources renouvelables telles que le vent, le soleil, la biomasse d'origine animale et végétale (Blu Mini Power) ; dans la réalisation clés en main d'équipements pour la production de produits pharmaceutiques, transfert de technologies et know-how dans le secteur pharmaceutique disposant d'un département spécial pour la culture de plantes thérapeutiques d'incubateurs jusqu'aux grandes superficies (150 000 ha) pour la production de biodiesel (International Pharmachim). Il y a aussi Api Pneumatic qui intervient dans les composants pneumatiques (cylindres pneumatiques, microrégulateurs, électrovannes, manomètres, groupes de traitement de l'air et accessoires et enfin Materispaints producteur de vernis et peinture pour le secteur de la construction. Plus de 100 rendez-vous d'affaires avec des entreprises algériennes ont été programmés. L'objectif de ces cinq entreprises italiennes, qui découvrent pour la première fois l'Algérie est de nouer de nouveaux contacts et entrevoir des possibilités de partenariat commercial/industriel avec des partenaires algériens. Des visites d'entreprises, Saidal, Cévital, Enap, Neal, pour ne citer que ces sociétés, sont prévues pour aujourd'hui. L'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) a relevé que durant les premiers 11 mois de l'année 2008, l'Italie demeure le deuxième fournisseur de l'Algérie avec près de 4 milliards de dollars enregistrant une augmentation spectaculaire de plus de 80% par rapport à la même période de l'année 2007 et reste le deuxième client de l'Algérie avec 10,8 milliards de dollars, selon les données du Cnis, ce qui confirme la bonne santé de la coopération économique et commerciale entre les deux pays et le maintien de l'Italie dans cette position, malgré la rude concurrence sur le marché, surtout chinoise, dont l'augmentation s'est arrêtée à +60%, et ayant enregistré de bons résultats ces dernières années, n'a pu dépasser l'Italie. Dans l'éditorial de la revue Crescendo M. Samuele Porsia directeur de l'ICE souligne que “la rentrée 2008-2009 fut, d'un point de vue législatif, à la limite mouvementée”. “Les mesures adoptées concernant l'investissement étranger s'apparentent, pour l'observateur averti que je suis, à un changement de cap économique et plus encore à une forme de retour d'un nationalisme économique qui pourrait donner la perception d'une fermeture du pays à l'investissement étranger”, écrit M. Samuele Porsia, précisant que “les sociétés italiennes n'abandonneront pas l'Algérie”. 150 entreprises italiennes activent aujourd'hui en Algérie. M. R.