Ce barrage a fait l'objet d'intérêt sur le plan de l'aquaculture du fait de l'injection de tonnes de semons. Aujourd'hui, plusieurs apprentis pêcheurs s'investissent dans ce nouveau métier afin de fuir la morosité au quotidien. Alors que sa capacité de stockage est estimée à 120 millions de mètres cubes, le barrage d'eau érigé à l'amont de la ville de Brezina, à 100 kilomètres au sud d'El-Bayadh, tarde toujours à servir les objectifs pour lesquels il a été destiné, tels que l'irrigation de périmètres agricoles situés à quelque 25 kilomètres au sud de la localité. Aidé par sa localisation permettant l'irrigation en gravité, cet ouvrage d'art est l'une des infrastructures de fierté pour la wilaya capable de s'en servir pour d'autres objectifs, comme le tourisme, notamment avec sa situation géographique qui le colle sur la chaîne montagneuse, laquelle offre des paysages pittoresques aux visiteurs et aux chercheurs scientifiques. Aussi, faut-il le signaler, ce barrage a fait l'objet d'intérêt sur le plan de l'aquaculture du fait de l'injection de tonnes de semons, il y a de cela deux ans, et qu'aujourd'hui, plusieurs apprentis pêcheurs s'investissent dans ce nouveau métier afin de fuir la morosité au quotidien. Seulement, avec tous ces avantages procurés à une population en quête de nouveaux créneaux, il n'en demeure pas moins que l'objectif initial est loin d'être atteint puisque les soucis des agriculteurs de la région restent posés en l'absence d'une stratégie à même de donner le coup de starter à une agriculture souhaitée, loin des méthodes traditionnelles, dont le monde rural paraît disposé à quitter. Sur ce, les responsables de la wilaya n'ont pas lésiné sur les efforts pouvant permettre l'accès à de méthodes nouvelles d'usage de par le monde. Sauf que les mesures préconisées tardent à se fructifier, notamment après que l'idée d'une ouverture aux capitaux étrangers n'a pas été concrétisée comme elle a été convoitée. À ce titre, ce sont 800 hectares de terre fertile qui souffrent devant l'absence de preneurs après que toutes les commodités eurent été réunies, comme l'arrivée d'une canalisation d'eau venant du barrage. Des réunions ont été tenues sans que des décisions suivent, même si pour les services concernés, le problème est d'ordre organisationnel tant que les agriculteurs n'arrivent pas à se poser sur les modalités de la nouvelle politique agricole prônée par les services du ministère de tutelle. Ainsi, il est demandé aux professionnels de constituer leurs dossiers capables à même de répondre aux exigences de l'heure desquelles dépendent notre sécurité alimentaire qui représente le défi majeur à relever. Cependant, si ce problème de périmètre est en phase de connaître une issue favorable suite aux dernières décisions prises à l'échelle locale, permettant le partage en parcelles, il n'en est pas de même pour la palmeraie de la ville de Brezina qui souffre du manque d'eau. Etant une propriété privée, ce bijou, guetté par des dunes de sable, risque de disparaître si jamais les propriétaires continuent de refuser de payer l'eau utile à l'irrigation de ces milliers de palmiers. A. MOUSSA