Dans un communiqué adressé aux judokas de l'équipe nationale dont Liberté a pu obtenir une copie, Mohamed Bouheddou, le candidat déchu pour le poste de président de la Fédération algérienne de judo, appelle les athlètes de l'EN pour reprendre le chemin des entraînements, eux qui sont en grève depuis plusieurs jours en signe de solidarité avec lui après le rejet de sa candidature. “Votre position prouve une fois de plus que vous aviez réussi à devenir des champions avec des principes que je vous ai inculqués en toute modestie lorsque j'étais votre entraîneur. J'apprécie votre soutien, votre courage, votre volonté, mais là à prendre la décision de boycotter les entraînements n'arrangera pas les choses. Au contraire, cela va se répercuter négativement sur les prochains challenges qui vous attendent bientôt, à l'image du championnat d'Afrique des nations prévu dans moins de trois mois, les Jeux méditerranéens ou encore le Championnat du monde dont le coup d'envoi est fixé l'été prochain. Donc, pour l'intérêt de la nation et la discipline, je vous prie de revenir sur votre décision en reprenant le travail dans l'immédiat car le judo n'a pas besoin d'une crise qui risquerait d'entraver la bonne démarche de la discipline, mais aussi son image sur le plan international”, écrit M. Mohamed Bouheddou à l'intention des internationaux, en les rassurant qu'il ne va pas se taire par rapport à la décision de son éjection à la course pour le poste du premier responsable de la FAJ. “En ce qui concerne le rejet de ma candidature des élections de la FAJ, il faut savoir que j'ai présenté un recours officiel à la commission nationale de suivi et de renouvellement des fédérations sportives avec des preuves tangibles. Je vais saisir toutes les instances compétentes et les tribunaux civils pour faire valoir mes droits en tant que citoyen ayant le droit de participer au développement du pays”, conclut Bouheddou. F. H.