Rien ne va plus dans la maison du CSC puisque le bras de fer engagé entre les joueurs et leur direction, depuis plus d'une semaine, continue de plus belle. En effet, la crise qui couvait depuis quelque temps déjà a fini par éclater au grand jour, puisque les camarades de Medjoudj continuent leur grève et sont plus que jamais décidés à ne pas reprendre le travail s'ils ne perçoivent pas leur dû, alors que la direction estime, pour sa part, que les joueurs ont été “grassement” payés. Il faut dire que le président des sanafir, Mazar, déroute tout le monde ; même ses proches collaborateurs n'arrivent plus à le suivre, car il déclare une chose et se rétracte quelques heures plus tard, en disant qu'il s'est trompé, voire même qu'il n'a jamais dit cela. En tout cas, de mémoire de sportifs, c'est la première fois qu'une grève dure plus d'une semaine et entame même sa deuxième semaine sans qu'aucune solution n'ait pu être trouvée. Si le courant ne passe plus entre la direction et les joueurs depuis quelque temps, les déclarations à tout-va du président, qui accuse certains joueurs de manipulateurs, de traîtres… et d'avoir pris plus qu'il en faut, ont exaspéré ces derniers. des déclarations qui les rendent coupables aux yeux de l'opinion publique. vient ensuite la décision d'exclure six joueurs accusés d'être les véritables manipulateurs, à savoir Merdjoudj Kabri, Chaouaou Belhamadi, Djabelkheïr et Saci. pour les fans, cette exclusion des cadres de l'équipe est un non-sens pour une équipe qui aspire à jouer l'accession. “je refuse que ce monsieur salisse ma réputation, alors que je suis venu pour donner un coup de main au CSC ; je me retrouve traîné dans la boue. non, Kabri a sa carrière derrière lui, et il n'a jamais été un fauteur de troubles et ne le sera jamais, et je défie Mazar de prouver quoi que ce soit. on a fait la grève pour faire valoir nos droits. On (les joueurs) a prouvé à plusieurs reprises notre bonne foi, mais la direction n'a fait aucun pas envers nous. Cet argent qu'on réclame, on a sué pour l'avoir et on a fait d'énormes sacrifices. Si le club est à la deuxième position au classement, c'est grâce aux joueurs et à leur solidarité, et non pas grâce à la direction comme le président le prétend. l'accession, qui est devenue l'objectif du club, est à notre portée, il suffit juste que monsieur tienne ses engagements. mais à mon avis, ce Mazar-là ne veut pas que l'équipe accède ; pire encore, il a voulu ternir notre image. en tout cas pour moi, c'est fini, j'arrête”, nous confiera le capitaine Kabri. À signaler que ce mouvement de grève s'est désormais généralisé, et le groupe est plus que jamais décidé à ne pas faire machine arrière. Tout porte à croire que le CSC va droit vers le forfait face au MOB, vendredi prochain. Entre-temps, le président Mazar a préféré quitter le navire en détresse puisqu'il se trouve actuellement en France. H. Samir