Les Sanafir commencent à s'inquiéter concernant l'avenir de leur équipe fanion. Décidément, le CSC n'est pas prêt de dépasser la zone de turbulences qui agite ses rangs depuis une semaine et dont les soubresauts ont atteint leur pic avec la grève des joueurs de l'équipe junior, d'une part, et la goutte qui a fait déborder le vase qu'est le dépôt de démission du président Khettabi et sa direction. Cette grave crise qui n'a pas de précédent au sein de l'équipe phare de Constantine, est venue suite au blocage de ses comptes dans la mesure où l'on enregistre l'émergence d'une société de cosmétique (Cosredor) dont son responsable n'est autre que le frère de l'ex-président du CSC, Boulahbib dit Soussou, réclamant la somme de 1,2 milliard de centimes - somme de la subvention -, malgré le fait que ladite somme réclamée par Cosmédor ne figure pas dans les bilans du club privant le président clubiste. Les joueurs de leur côté, qui étaient patients jusqu'ici, instruits du problème, ont décidé de faire grève pour demander leur dû datant de la saison passée pour les plus anciens d'entre eux. Tout cela, sur fond d'un bras de fer engagé ces jours-ci entre le créancier et le club. En effet, on se doutait au sein des fans des Vert et Noir que l'équipe fera le déplacement d'Alger pour la rencontre face à l'OMR, même si les camarades de Saïbi ont repris les entraînements ce mardi. Bref, l'avenir immédiat du grand club de la ville du Vieux Rocher, est incertain à moins que de vrais fils et autres autorités locales prennent les choses en main. En tout cas, cette nouvelle défaite devant l'autre nouveau promu l'OM Ruisseau sera certainement la goutte qui a fait déborder le vase. Maintenant est chose est sûre, les Sanafir sont vraiment en danger et il est temps pour les responsables de bouger avant qu'il ne soit trop tard.