L'échec concédé par les Clubistes vendredi dernier face à la formation du NRB Réghaïa confirme encore une fois le grand malaise dans lequel baigne le club depuis quelques mois déjà. Les camarades de Medjoudj, qui ont fait montre d'une naïveté sans pareille face à leur adversaire du jour, auraient pu s'épargner les calculs de fin de championnat et éviter d'accroître la pression des inconditionnels, laquelle pression est devenue véritablement insoutenable et un poids insupportable, voire handicapant pour l'équipe. La crise est plus que jamais profonde et les prochaines échéances du championnat ne seront guère de tout repos pour les Clubistes, à commencer par la prochaine sortie à El Eulma, suivie tout de suite après par la réception au stade Benabdelmalek (peut-être Hamlaoui) d'une équipe qui monte en puissance ces derniers temps et qui n'est autre que l'USMH. Deux sérieux clients pour le CSC, sans oublier que d'autres rencontres face à des équipes concernées par la relégation attendent les Constantinois. C'est dire si la mission des protégés de Denni est très délicate. Certains supporters n'hésitent plus à montrer du doigt certains joueurs accusés d'arrangements des rencontres. Cependant, la crise financière dans laquelle se débat le club est pour beaucoup dans cet état de déliquescence, une situation qui a fortement affecté le moral des joueurs qui attendent leur dû, alors que les assurances du comité directeur à ce sujet n'ont rien changé, en témoignent les contre-performances successives de l'équipe. La situation peut encore basculer vers le pire, et le comité directeur a montré ses limites, même s'il faut reconnaître que ce même comité a sauvé à l'intersaison le club d'une désintégration certaine. Il est temps que les membres de l'AG élisent un véritable président pour sauver ce qui reste à sauver de cette saison et penser sérieusement à la prochaine pour éviter les fautes du passé.