Il s'agit de l'association, comme son nom l'indique, pour la protection et la sauvegarde de la baie des Aiguades de Béjaïa (Apsa). Une initiative louable a été prise par un groupe de citoyens de la ville de Béjaïa l'année écoulée. Celle de créer une association à caractère écologique pour, comme son nom l'indique, la protection et la sauvegarde de la baie des Aiguades. Dès la réception de son agrément en 2008, l'organisation s'est lancée, avec le concours de l'APC de Béjaïa, dans une campagne de sensibilisation envers la population de la région pendant la saison estivale pour la protection dudit site. En effet, durant la saison estivale passée, une période souvent où le site touristique connaît une affluence record de visiteurs, l'organisation a pu engager onze agents d'entretien des lieux grâce, selon le président de ladite association, à l'aide de l'APC. Mais ce que déplore aujourd'hui cette association c'est le retour à la case de départ après la saison estivale. Celui de livrer les lieux à leur triste sort pour ne pas en dire plus. Il y a lieu de souligner que la nature juridique de ce site relève de la commune de Béjaïa. Ainsi, l'organisation a élaboré tout un plan d'action à court et moyen terme pour la concrétisation de son objectif primordial, à savoir rendre au site son cachet naturel d'antan. Un plan d'action qui se résume à cinq grands axes : travaux d'aménagement du site avec toutes les commodités, actions de sensibilisation pour le respect de l'environnement et l'organisation des campagnes de reboisement, création d'emploi avec notamment l'engagement des agents d'entretien et de sécurité, matériel et équipement et organisation des manifestations sportives telles que la traversée de la baie des Aiguades à la nage. En termes de sécurité des lieux, l'Apsa opte pour l'ouverture d'une brigade de gendarmerie. Selon le président de l'association, un plan d'aménagement pour une éventuelle structure de GN a été tracé, et le commandement de GN de Béjaïa est favorable. En somme, un plan d'action qui nécessite pour sa réalisation une bagatelle de cinquante millions de DA. C'est pourquoi l'association lance un SOS à l'APC, l'APW et le wali, qui se sont montrés attentifs envers l'organisation, selon cette dernière, pour son financement. L. Oubira