En dépit du valeureux point du match nul, arraché de haute lutte vendredi après-midi à l'USMBA, les responsables de l'ASMO parlaient surtout, hier matin, des évènements qu'ils ont vécus à l'occasion de ce court déplacement qui s'est avéré, par la suite, très périlleux. “En un mot, nous avons vécu l'enfer à Bel-Abbès. Avant, pendant et après le match, les supporters locaux n'ont pas cessé de nous maltraiter de manière aussi violente qu'obscène. Ce que nous avons vécu ce vendredi nous ne sommes pas près de l'oublier de sitôt”, tancera, la mémoire encore lourde des incidents de la veille, le manager général Houari Benamar. Outre les insultes et provocations verbales de toutes sortes, ce qui a surtout inquiété les asémistes “ce sont les jets nourris de pierres et de divers objets et projectiles dont l'un a atteint Larbi Oumamar, notre président de la section football”, précisera également ledit dirigeant du club de M'dina J'dida, non sans omettre de “rendre un vibrant hommage au service d'ordre de la ville de Bel-Abbès qui s'est acquitté de sa tâche avec le plus grand professionnalisme, nous permettant de sortir indemnes de cet enfer du stade des Frères-Amarouche”. A. Karim