Le quota attribué à la wilaya est venu s'ajouter à un programme en cours de réalisation de 10 673 logements dont 3 014 logements sociaux locatifs, 2 552 logements sociaux participatifs et 4 607 logements ruraux. La notification d'un quota de 2 500 logements sociaux locatifs, alloué à la wilaya au titre de l'année en cours, a été suivie par une procédure de répartition basée sur des critères qui ont tenu compte de la disponibilité des terrains d'assiette pour accueillir les nouveaux projets, d'une part, et de la démographie de chaque commune, d'autre part. Ce qui a donné lieu à une affectation de la part léonine au chef-lieu de wilaya où 420 logements seront construits pour répondre à une demande de plus en plus croissante, induite par le phénomène migratoire et l'accroissement naturel de la population. Le quota attribué à la wilaya est venu s'ajouter à un programme en cours de réalisation de 10 673 logements dont 3 014 logements sociaux locatifs, 2 552 logements sociaux participatifs, 4 607 logements ruraux. Il faut savoir que l'important volume de livraisons, évalué à 32 330 logements, au cours de la période allant de 1999 à 2008, a permis d'améliorer le taux d'occupation par logement (TOL) qui est passé de 6,66 personnes à 6,01 personnes. Seulement, les chiffres doivent être nuancés si l'on sait que l'habitat précaire représente plus de 23 % du parc total de logements et que ce type d'habitat continue de faire l'objet d'opérations de résorption. L'autre contrainte sur laquelle il est aussi difficile d'agir est celle relative aux logements inoccupés dont le nombre s'est révélé être important sachant que celui-ci est de l'ordre de 27 919 logements, selon les données du dernier recensement général de la population et de l'habitat. En effet, les habitations inoccupées représentent plus de 20 % du parc total qui est de l'ordre de 138 296 logements, dont 41 919 logements ruraux et 96 377 logements urbains. Cependant, la pression démographique, qui a toujours constitué une contrainte majeure pour satisfaire les besoins exprimés en matière de logements, ne se posera désormais plus dans les mêmes termes et avec l'acuité connue car la nouvelle tendance d'une baisse drastique du croît naturel de la population est confirmée par le dernier recensement. Autrement dit, l'augmentation naturelle de la population ne sera plus problématique pour les autorités, et c'est beaucoup plus à la résorption de l'habitat précaire qu'il faudra trouver des solutions adéquates. Ce qui impliquera une meilleure prise en charge des conditions de financement du logement rural afin d'arriver à une plus grande efficacité dans la mise en œuvre des mesures engagées en matière de stabilisation des populations des zones de montagne et rurales et partant de réduire les effets de l'exode et son corollaire, une compétition sur les réalisations des logements urbains. M. EL BEY