Le 12e Salon international du bâtiment et des travaux publics (Batimatec) qui s'est ouvert vendredi dernier regroupe 700 exposants. Le 12e Salon international du bâtiment et des travaux publics (Batimatec) s'est ouvert vendredi dernier au Palais des expositions d'Alger. Ce salon, qui regroupe cette année 700 exposants dont 280 étrangers, a été inauguré par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nouredine Moussa, en compagnie des ministres de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, et de la Formation et de l'Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi. À cette occasion, le ministre de l'Habitat donnera des explications par rapport au programme de réalisation de un million de logements. “827 000 unités avaient été livrées au 31 décembre 2008, alors que 275 000 autres devraient être réceptionnées cette année”, a-t-il expliqué à cet égard. Tous les programmes de logements arrêtés faisaient l'objet de révisions périodiques de coûts, a expliqué encore le ministre à la question de savoir qu'elles sont les répercussions de la volatilité des prix des matériaux de construction sur le coût final des logements. Il expliquera à ce sujet que “toute fluctuation liée au prix des matériaux ou aux salaires était prise en charge dans le cadre de ces révisions”. Pour quel montant ? Le ministre expliquera à ce sujet que l'enveloppe financière dégagée pour ce programme est de 1 300 milliards de dinars, dont 300 milliards de dinars destinés à l'amélioration urbaine. Questionné sur le nombre d'entreprises autorisées à soumissionner pour la réalisation de ce programme : leur nombre est estimé à plus de 28 000 entreprises employant près de 1,5 million de personnes, selon le ministre. À propos des projets prévus après la réalisation de ce programme, Nouredine Moussa notera que son secteur “doit œuvrer à l'amélioration de la qualité du parc immobilier algérien, qui doit atteindre les 7 millions d'habitations”. Sur l'épineuse question de la réorganisation de l'Entreprise de promotion du logement familial (EPLF), le membre du gouvernement dira qu'“une nouvelle instrumentation destinée à cette entreprise devrait être finalisée par le gouvernement fin mars”. Se voulant plus précis, le ministre notera que cette nouvelle réorganisation “prévoit la création d'une nouvelle entité qui prendra en charge les activités de l'EPLF en préservant les intérêts des employés et des clients”. Quid des textes d'application de la loi en faveur de l'obligation d'achèvement des constructions, M. Moussa annoncera qu'“un décret lié aux brigades de contrôle des bâtisses avait été récemment présenté au gouvernement”. Par ailleurs, en marge du salon, des conférences autour des réalisations du secteur de l'habitat ont été organisées. Hier, la directrice de la réglementation et de la construction au ministère de l'Habitat, Saliha Aït Mesbah, évoquera les réalisations des équipements publics. Parlant du montant des autorisations de programmes du secteur de l'enseignement supérieur, elle les énoncera comme suit : “année 2005 : 75,430 milliards de DA, année 2006 : 145,713 milliards de DA, année 2007 : 42,379 milliards de DA, année 2008 : 25,321 milliards de DA”. À propos du montant des autorisations de programmes du secteur de l'éducation nationale, l'intervenante expliquera qu'il était question “durant l'année 2005 : 37,472 milliards de DA, année 2006 : 136,448 milliards de DA, année 2007 : 71,109 milliards de DA, année 2008 : 68,902 milliards de DA”. Intervenant de son côté, le directeur de l'architecture et de l'urbanisme, M. Aït Saâda parlera de la réhabilitation urbanistique. À ce sujet, il expliquera que durant les cinq dernières années, il y a eu une réhabilitation “de 15 000 quartiers en mauvais état pour un montant de 300 milliards de dinars”. Interrogé à propos de la gestion de l'urbanisme, M. Aït Saâda annoncera l'élaboration prochaine d'un texte de loi en matière de gestion d'ouvrages. De même qu'il annoncera la création d'une agence de l'urbanisme qui sera un organe intermédiaire technique entre le politique et le citoyen. Questionné de son côté à propos des autoconstructions, M. Boukhari, le directeur de l'architecture et de l'urbanisme, notera qu'“il y a des aides aux constructions rurales”. Ces dernières sont réparties en tranches. Toutefois, ces tranches ne sont allouées que quand il y a un avancement dans la réalisation de la construction, expliquera-t-il. NADIA MELLAL B.