Le deuxième Sommet entre pays arabes et pays sud-américains s'est achevé hier soir à Doha sans la moindre mention, dans sa déclaration finale, d'un soutien au président soudanais Omar El-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). La déclaration de Doha appelle à “une solution urgente à la crise du Darfour” et “souligne aussi l'importance de soutenir le respect des droits de l'Homme” dans cette région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. M. Béchir, qui se trouve à Doha depuis dimanche, avait reçu lundi le soutien appuyé du Sommet arabe face à la CPI. Ce tribunal a délivré, le 4 mars dernier, un mandat d'arrêt à son encontre pour crime de guerre et crime contre l'humanité au Darfour. Les 22 pays de la Ligue arabe et 12 pays d'Amérique du Sud, dont huit représentés au niveau des chefs d'Etat, ont participé à ce second sommet Aspa (Amérique du Sud-pays arabes).