Ces projets sont inscrits dans le Programme communal de développement (PCD) et celui de proximité de développement rural (PPDR). La commune de Boumia, daïra d'El-Madher, wilaya de Batna, a bénéficié de quinze projets d'aménagement d'un montant financier de quatre milliards six cents millions de centimes, nous a appris son P/APC. Ces projets d'aménagement se dessinent essentiellement dans l'amélioration du cadre de vie des localités et du chef-lieu de la commune. Effectivement, ces quinze projets d'aménagement du territoire de la commune de Boumia comprennent onze projets dans le programme communal de développement (PCD), un projet de proximité de développement rural (PPDR), un projet initié par la direction de l'Action sociale, un projet de développement rural et un projet initié par le secteur de l'hydraulique. D'une part, les projets au niveau du chef-lieu s'inscrivant dans l'embellissement des entrées, la construction d'un rond-point et d'une réplique du mausolée de Medracen, l'aménagement d'un jardin public, l'éclairage public, la bibliothèque, la construction d'une administration, l'extension de l'APC. Et d'autre part, les projets au niveau des mechtas de la commune s'inscrivant dans l'ouverture des chemins ruraux et l'approvisionnement en eau potable. Concernant l'ouverture des chemins ruraux, on recense le premier au niveau des mechtas d'Ilagh'mène d'une distance de trois kilomètres linéaires, le deuxième de Bir Chergui de 3,70 kilomètres linéaires, le troisième de Galaâ d'une distance de 1,70 kilomètre linéaire et le troisième de la localité de Ghadis d'une longueur de 3,50 kilomètres linéaires. Pour ce qui est du projet d'approvisionnement en eau potable des mechtas initié par la direction de l'hydraulique de la wilaya de Batna, plusieurs mechtas en ont bénéficié, à savoir les mechtas d'Ouled Amor, de Gabel-Laâchache, de Ghadis, de Takouiste, de Gable Azzem et d'Ouled Boujemaâ. Tous ces projets ne tarderont pas à avoir un impact positif sur la commune. Seulement, le projet d'embellissement des entrées du chef-lieu et du rond-point, d'un montant financier de quatre cents millions de centimes, est sujet de critiques parce que, selon certains citoyens et usagers de ce tronçon routier, il semble ne pas prendre en compte la dimension environnementale et la qualité architecturale qui leur permettent une intégration parfaite. En premier lieu, la réplique du mausolée de Medracen érigée au rond-point du chef-lieu est considérée comme un superflu étant donné que le véritable mausolée de Medracen (grandeur nature) est à quelques mètres à vol d'oiseau. B. Boumaïla