Le 9e Salon international des productions et de la santé animales (Sipsa) a ouvert ses portes, hier, au Palais des expositions des Pins-Maritimes. M. Ferroukhi, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, qui a inauguré cette édition, a indiqué qu'un potentiel de producteurs nationaux existe bel et bien en Algérie. Il suffit, précise-t-il, de le valoriser et de le renforcer pour qu'il puisse se moderniser. M. Ferroukhi a mis l'accent également sur la nécessité de créer une synergie entre les producteurs et les transformateurs dans les différentes filières. Ce qui résume le fondement de l'“interprofessionnalité” entre acteurs d'une même filière. Pour revenir à l'événement, le 9e Sipsa se poursuivra jusqu'au 15 mai du mois en cours. Selon ses organisateurs, ce salon a acquis une dimension internationale de par le nombre et surtout la qualité des participants. Des opérateurs de renommée mondiale sont restés fidèles à cet événement. Les professionnels de ce secteur voient dans le marché agricole algérien encore vierge une opportunité sûre pour réaliser de bonnes affaires. Les rencontres initiées entre les professionnels algériens et les étrangers et les négociations aboutissent dans la majorité des cas à des partenariats durables et prestigieux de la rive sud de la Méditerranée. En dépit des méfaits de la crise économique vécus actuellement par la planète, l'Algérie demeure un pays attractif pour les entreprises du secteur de l'agriculture. Cette édition a accueilli près de 248 exposants dont 73 seulement de nationaux. Et l'audience internationale est, en effet, confortée par les 181 participants internationaux dont 71 directs et 110 indirects originaires d'une vingtaine de pays, tels que l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Canada, la Chine, l'île de Chypre, le Danemark, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, la Hollande, la Hongrie, l'Inde, l'Italie, le Liban, le Maroc, la Tunisie, la Turquie et les USA.