Le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a effectué lundi une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tissemsilt. Il a longuement inspecté une série d'institutions relevant de son secteur pour s'enquérir de l'état de gestion des différentes structures relevant de son département. Le ministre et la délégation qui l'accompagnait ont été accueillis à Youssoufia, la frontière entre la wilaya de Tissemsilt et celle de Aïn Defla. C'est la ville des cèdres, Teniet El-Had qui a été la première étape du programme, où était prévue la visite du centre payeur de la Cnas ainsi que l'agence locale de l'emploi. À Tissemsilt, chef-lieu de wilaya, le ministre a procédé à l'inspection des sièges de la Cnas, de la CNR et de la Casnos. Ce dernier a exprimé à l'endroit de ces trois caisses qui comptent 89 642 assurés pour le premier et 13 614 bénéficiaires pour le second sa pleine satisfaction face à la réhabilitation effective de la notion de prestation de service. La Cnas de la wilaya de Tissemsilt englobe quelque 89 642 dont plus de 46 000 actifs et 43 000 inactifs, répartis à travers 3 centres payeurs qui assurent le service dit du “tiers payant” ; la Cnas a signé des conventions dans le cadre de la mise en place de ce dispositif avec des officines pharmaceutiques implantées dans le territoire de la wilaya. Dans le volet inactif, sont inscrits 10 638 retraités. C'est ce qu'a relevé hier M. M'hamed Djezzae, directeur de l'agence Cnas de la wilaya de Tissemsilt. Le ministre du Travail et de la sécurité sociale a souligné, par ailleurs, l'importance de la carte magnétique Chiffa ; la nouvelle carte à puces est introduite dans le cadre de la modernisation de la Sécurité sociale. Elle constitue un élément novateur dans le sens d'une grande maîtrise des dépenses de prestations médicales, de simplification et d'accélération de prestations de remboursement de frais médicaux et enfin viserait à la réalisation d'économie dans la gestion des dépenses de la Cnas. L'accent est surtout mis pour alléger l'établissement de sécurité sociale du nombre sans cesse croissant des bénéficiaires au remboursement de frais médicaux. L'institution de la carte chiffa viserait à lutter aussi contre les abus et autres pratiques frauduleuses avérées et se substituer au livret du tiers payant en application depuis l'an 2000 et à la carte d'assuré social. Rappelons, toutefois, que le ministre du Travail et de la sécurité sociale a injecté une enveloppe financière de 16 millions d'euros pour l'intégration de cette nouvelle technologie dans la gestion des assurés sociaux, avec une formation du personnel du secteur.