Depuis hier, la Coupe des Confédérations a débuté sur le sol sud-africain. L'occasion de voir où en sont les Sud-Africains à un an de la Coupe du monde. Mais aussi de suivre le Brésil, l'Italie et l'Espagne, là où ils tenteront de conquérir la planète en 2010. À un an de la Coupe du monde, l'Afrique du Sud se teste. À l'occasion de la Coupe des confédérations, véritable répétition du prochain Mondial, les Sud-Africains vont pouvoir montrer à la planète football qu'ils sont, sinon prêts, en bonne voie pour accueillir le monde en 2010. Si tout n'est pas encore réglé, au niveau des infrastructures de transport ou de la sécurité notamment, les dix enceintes retenues pour accueillir des rencontres de la prochaine Coupe du monde sont quasiment terminées. Selon les organisateurs, neuf des dix stades rénovés ou construits (quatre sont neufs, six rénovés) seront finis en octobre. D'ici là, quatre d'entre eux ont été “réquisitionnés” pour la Coupe des Confédérations. Johannesburg, Pretoria/Tshwane, Rustenburg et Bloemfontein/Mangaung vont être le théâtre des affrontements entre les huit équipes venues des quatre coins du monde, parmi lesquelles les champions du monde italiens, les vainqueurs de l'Euro espagnol et, pour couronner le tout, les Brésiliens, tenants de la Copa America. Ces trois nations partent, sur le papier et dans les faits, largement favoris d'une compétition dont les Auriverde sont les tenants du titre. En Allemagne en 2005, ceux qui étaient alors champions du monde avaient donné une leçon à l'Argentine en finale (4-1). Pensionnaires du groupe B avec l'Italie, les Brésiliens devraient sans souci atteindre les demi-finales. Aussi forte soit-elle sur le continent, l'Egypte aura bien du mal à stopper les deux nations aux neuf titres mondiaux cumulés. Même constat pour les Etats-Unis de Carlos Bocanegra. Ce dernier n'est pas dupe. Mais vient avec son équipe pour apprendre : “C'est un tournoi très relevé, nous venons ici pour grandir, progresser. Nous voulons montrer aussi que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes de la planète. C'est une extraordinaire opportunité pour l'équipe des Etats-Unis de pouvoir affronter le Brésil ou l'Italie.” Dans le groupe A, l'Espagne est encore plus tranquille. Avec l'Afrique du Sud, l'Irak et la Nouvelle-Zélande, les champions d'Europe ont un boulevard devant eux. Invaincus depuis 32 matches, les Espagnols sont à trois matches du record détenu par le Brésil (décembre 1993 - janvier 1996). S'ils terminent le premier tour invaincus et évitent une désillusion en demi-finale, ils passeront devant les Brésiliens. Du Brésil, l'Afrique du Sud en est très loin. Les Bafana Bafana, sportivement, ne sont pas bien avancés. Championne d'Afrique en 1996, la sélection a du mal à retrouver son lustre d'antan. Son entraîneur, Carlos Alberto Parreira, a préféré jeter l'éponge en avril 2008. Son successeur, son compatriote Joel Santana, est lui passé à deux doigts de perdre sa place. Mais les récents succès, notamment face au Cameroun (3-2), ont redonné espoir à tout un pays. Sans Benny McCarthy, cette Coupe des confédérations aura valeur de test pour des Sud-Africains qui ont eu la chance de tomber dans le groupe le moins relevé. À un an de leur Mondial, ils seraient bien inspirés de faire bonne figure. In Eurosport