Trois Algériennes de retour de vacances, le 26 juillet, de Tunisie, ont été placées en salle d'isolement, hier, à l'hôpital Bouzidi-Lakhdar de Bordj Bou-Arréridj, pour subir les traitements spécifiques, en attendant les résultats des analyses de l'Institut Pasteur d'Alger. L'une des trois patientes, âgé de 28 ans, a été admise dès son retour de Tunis. Les deux autres ont, quant à elles, été mises en quarantaine le lendemain. Le dispositif de prise en charge des malades soupçonnés d'avoir contracté le virus a été déjà mis en place depuis des semaines dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, en prévision de l'afflux important de millions d'estivants nationaux, y compris des touristes étrangers et des compatriotes vivant à l'étranger. À Sétif, c'est une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années, arrivée de Mulhouse (France) qui a été hospitalisée au niveau du service des maladies infectieuses du CHU Saâdna-Abdenour. Selon des sources bien informées, la jeune émigrée présentait une forte fièvre, un des symptômes du virus A (H1N1), ce qui a nécessité son admission à l'hôpital, pour analyse. Un autre cas a été confirmé, hier également, à Constantine. Il s'agit d'un homme de 37 ans qui aurait été contaminé par un émigré rentré récemment au pays. Hier encore, le professeur Lacheheb Djelloul, médecin chef du service des maladies infectieuses, affirmait que les spécialistes ne peuvent en aucun cas parler de fièvre porcine. “Pour moi et mon équipe, nous ne pouvons parler de grippe porcine, car la France ne figure pas sur la liste des pays avec transmission interhumaines. Seul le Royaume-Uni figure sur cette liste, en Europe.” Chabane B. / Faouzi S.