Les travailleurs du dépôt de Aïn Beïda de Star Goods et Star Brands, deux sociétés de droit algérien, activant respectivement dans la distribution de produits agroalimentaires, de cosmétiques et détergents, continuent de bloquer marchandises, matériels et véhicules au niveau du dépôt et ce, après la décision prise par la DG de fermer cette unité.En effet, les travailleurs ont été surpris, le 25 juillet dernier, par cette décision de fermeture et de licenciement des travailleurs ainsi que par l'arrivée d'un camion semi-remorque pour la récupération des marchandises et matériels au niveau du dépôt, une décision justifiée par des raisons économiques.Pour M. Aïssa Cheribet, inspecteur de wilaya du Travail: “la décision était unilatérale, sans respect de la législation du travail, l'employeur devant appliquer le décret législatif 94/09 portant préservation de l'emploi, nous l'avons saisi par un écrit officiel et depuis des négociations sont engagées, en vue d'aboutir à un accord.” Lundi dernier, une réunion s'est tenue au siège de l'inspection du Travail de la wilaya , la 3e du genre, entre les travailleurs et un assistant du P-DG, en présence de l'inspecteur de wilaya du Travail, lequel a soulevé le problème du règlement du salaire du mois de juillet, séparément du STC. De leur côté, les travailleurs, dans le cadre des négociations, ont exigé 30 mois de salaire représentant l'indemnité de licenciement et le préavis, ce qui n'a pas été accepté. Rencontré à sa sortie de cette réunion, l'assistant du P-DG, nous a déclaré que l'employeur ne peut satisfaire cette demande qu'il juge exagérée. De plus, a-t-il précisé, il y a le protocole d'accord signé avec les travailleurs de Skikda et le PV de conciliation signé avec ceux de Guelma, on ne peut favoriser certains et d'autres pas, tout en se disant “disponible à la négociation et à l'application de la réglementation”. Les négociations reprendront mardi prochain.