Boumerdés Les professeurs du lycée de Zemmouri en grève Les professeurs du lycée Talamali de Zemmouri ont observé, avant-hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès en signe de protestation contre les mauvaises conditions de travail et le retard enregistré dans la réalisation du nouveau lycée. Les protestataires refusent de rejoindre l'école primaire situé au Douar Hadj-Ahmed qui leur a été proposé provisoirement, arguant que cet établissement composé de dix chalets est isolé et en plus, il ne dispose d'aucun matériel pédagogique. “L'endroit n'est pas sécurisé, l'école est démunie d'équipements et les élèves vont souffrir à cause des conditions de vie lamentables”, affirme un professeur. Son collègue affirme ne pas comprendre pourquoi ce sont les élèves et les professeurs qui payent le prix de la mauvaise gestion des autres et s'interroge sur la raison du retard considérable mis dans la réalisation du lycée. “L'Etat a donné de l'argent pour la reconstruction du lycée détruit par le séisme du 21 mai 2003. L'on se demande pourquoi sept ans après, cet établissement n'est pas encore prêt”, indique un autre professeur de maths. Le nouveau lycée de Zemmouri devait être réceptionné en 2006 mais, voilà, on est en 2009 et cet établissement est toujours en travaux. M. T. El AFFROUN L'état civil s'informatise La rentrée synonyme durant deux décennies de calvaire, au service de l'état civil, s'annonce, cette année, sous d'heureux auspices. Avec l'arrivée massive, notamment sur les hauteurs d'El Affroun, de populations fuyant le terrorisme (principalement des wilayas de Chlef et Aïn Defla), et installées anarchiquement dans la commune, le service de l'état civil, entre autres, qui a eu à gérer cet accroissement subit (enregistrement du lieu de la résidence, des naissances, décès…), s'est vu littéralement inondé, à longueur d'année, par des demandes importantes de documents administratifs. Les différents locaux aménagés à cet effet se sont avérés toujours exigus. Le dernier (l'ancien bureau de poste), agrandi pour les besoins de la cause, reste encore trop petit pour contenir la masse humaine décuplée à la rentrée, du fait de la forte demande de papiers, en cette période de l'année. La nouvelle, aujourd'hui, de l'installation du réseau informatique démarrée, récemment, au service de l'état civil, se présente comme une révolution salvatrice. F. Seman