Pour sa première rentrée sous son nouveau statut, l'université Ziane-Achour de Djelfa enregistre plusieurs nouveautés. En effet, après avoir été promue au rang d'université, au même titre que sept autres centres universitaires à travers le territoire national, cette jeune faculté a vu son patrimoine enrichi avec la réception de plusieurs infrastructures. Ainsi, pour l'exercice 2009/2010, les conditions d'hébergement ont été considérablement améliorées avec l'ouverture de deux résidences, respectivement sur les routes de Boussaâda et de Moudjbara, portant le taux d'occupation des chambres à 1,8 et soulageant les cités El-Amel et Chagra-Ben Salah d'une énorme pression.Ces nouvelles cités, qui en appellent trois autres en cours de réalisation, viennent à point nommé pour accueillir les quelque 17 000 étudiants et étudiantes, dont 2 500 nouveaux bacheliers fraîchement inscrits. Un flux facilement absorbé par les différentes structures vu que les prévisions n'avaient à aucun moment tablé sur un taux de réussite de 22% au baccalauréat. Côté formation et post-graduation, en plus de l'ouverture de plusieurs concours pour le magistère, l'université veut mettre les bouchées doubles en lançant, en partenariat avec d'autres universités algériennes, quatre écoles doctorales et des masters dans les filières des statistiques appliquées, en informatique approfondie, en sciences de l'eau et du développement durable, ainsi qu'en ingénierie et environnement. Seul bémol, peut-être, cette saignée que connaît la faculté sur le plan de l'encadrement purement pédagogique. En effet, on croit savoir que plusieurs demandes de mutation vers d'autres universités auraient été accordées, opérant un véritable exode dans le corps enseignant, réduisant son effectif tant au plan du nombre que celui de la qualité.