Lors de la dernière saison estivale, les services de la Protection civile ont enregistré près de six millions d'estivants qui se sont rués vers les vingt plages du littoral témouchentois. Les surveillants des plages ont réussi à sauver pas moins de 3 897 baigneurs en danger, dont 187 ont reçu des soins sur place et 52 autres évacués vers les différentes structures sanitaires. Les mêmes services déplorent huit décès survenus, soit au niveau des plages non surveillées ou en dehors des heures réglementaires. Aussi, il est important de signaler que la majorité des interventions s'est déroulée au niveau de la plage de Rachgoun II (729), plage des Puits (583), Rachgoun I (493) et à la plage de Terga (402). Lors de la session plénière d'automne qui s'est déroulée en fin de semaine, la commission de la santé et des affaires sociales et celle de l'économie et du tourisme de l'APW ont relevé, lors de leurs tournées à travers le littorale, diverses carences. Elles citeront d'ailleurs, l'insuffisance en matière d'éclairage public (qualité des ampoules utilisées), notamment à Terga, à Béni-Saf et à S'biat. Aussi, l'absence d'un plan de collecte des ordures et déperdition des eaux usées, notamment au niveau de la plage des Puits, et ce, malgré les opérations de vidange quotidiennes, ont attiré l'attention des élus. De même que la prolifération de marchands ambulants au niveau des plages, sans respect des moindres règles d'hygiène. Enfin, la poussière dégagée par la cimenterie continue d'alimenter les discussions en raison de son influence sur la santé du citoyen mais aussi sur tout un environnement où le tourisme pourrait accuser un sérieux coup. Dans leurs conclusions, les deux commissions ont recommandé aux responsables concernés de réaliser, entre autres, des sanitaires au niveau de l'ensemble des plages, de précipiter l'ouverture des centres d'enfouissement technique, de faire participer les communes concernées dans l'établissement des cahiers des charges relatifs aux marchés sur la gestion des plages, d'accélérer la réalisation d'une station d'épuration des eaux usées et l'obligation d'installer un filtre à manche au niveau de la cimenterie de Béni-Saf.