Après l'expiration de l'ultimatum de 48 heures adressé aux autorités locales, lors du sit-in qu'ils ont observé samedi matin devant le siège de l'APC, dans l'espoir de voir leur plate-forme de revendications satisfaite et faute d'une suite à leurs doléances, les habitants de la cité GMS ont fini par investir et fermer, hier, la mairie d'Akbou. La place Colonel Amirouche grouillait de monde en ce jour de marché, et on pouvait lire sur les banderoles accrochées sur la façade du siège de l'APC : “Non à l'injustice !” et “40 ans barakat !” “Le projet de construction de logements de recasement dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, dont le délai de réalisation était de 8 mois, traîne depuis plus de deux années”, dira l'un des manifestants. Il ajoutera, d'un air excédé, que “les familles nombreuses et sans ressources, délogées de leurs habitations pour libérer le terrain d‘assiette ayant servi à la construction de ces logements, ont du mal à survivre.” Les points contenus dans leur plate-forme de revendications concernent l'exigence de relancer les travaux de finitions des logements, la prise en compte des recours introduits dans le même cadre, l'étude du cas des familles ayant été délogées et livrées à elles-mêmes, l'attribution de coopératives immobilières dans le cadre du programme du logement participatif ainsi que l'exigence d'une commission d'enquête du CTC pour juger de la qualité des travaux déjà entrepris dans la réalisation des logements en question. H. A. D.