L'Entente de Sétif n'aura pas droit à sa cinquième étoile, comme l'ont souhaité les nombreux fans du club. Contre toute attente, les camarades de Hadj Aïssa se sont inclinés, hier au Stade municipal de Bamako, en finale de la Coupe de la CAF face au Stade malien aux tirs au but ((3-2), après avoir été battu par 2 à 0 au temps réglementaire sur deux erreurs défensives, d'abord à la 52' du jeu lorsque Raho, poussé par Bakayoko, l'obligea à dévier le cuir au fond des filets, ensuite à la 60' du jeu, l'arbitre seychellois Eddie Maillet siffla un penalty en faveur des locaux, magistralement transformé par le même Bakayoko. Nabil Hemani avait la possibilité de donner l'avantage à l'Entente lorsqu'il se présenta seul face au gardien de but malien à la 91' de jeu, mais tire sur lui, gâchant ainsi une occasion inouïe aux Algériens de revenir avec le trophée qui manque au palmarès du club. Durant la séance des tirs au but, Belkaïd rata le premier tir, Ferradji stoppe à son tour le 3e tir et remet les deux équipes à égalité, mais Seguer, très maladroit, tire dans les bras du gardien, Djediat lui aussi rate lamentablement et offre le trophée aux Maliens. L'histoire retiendra que c'est la première finale que les Sétifiens perdent depuis la création du club en 1958 : ils ont remporté 10 finales. “C'est la loi du jeu, il faut l'accepter, je suis déçu au même titre que tous les Algériens, j'aurais voulu continuer sur cette dynamique de victoire et prouver que notre football est sur la bonne voie. Je félicite le Stade malien, on se remettra au travail dès cette semaine pour préparer les prochaines échéances qui nous attendent. C'est difficile d'avaler une défaite en finale surtout pour l'ESS qui n'a pas l'habitude de perdre ; je suis vraiment très déçu”, nous dira Abdelhakim Serrar très affecté à partir de Bamako. Selon des informations qui nous sont parvenues de la capitale malienne, on évoque déjà le limogeage de Ali Mechiche de la barre technique pour, dit-on, atténuer un tant soit peu la colère du public sétifien