Inflexible, l'attaquant du MCO Daoud Bouabdallah a refusé, avant-hier en soirée, de répondre favorablement à la proposition du vice-président mouloudéen de “reprendre les entraînements avec le groupe et de patienter, au plus tard, une semaine avant de percevoir une partie de la prime de signature”. “Le dirigeant qui a pris attache avec moi m'a prié de reprendre les entraînements avec le groupe en m'assurant que je toucherai bientôt une partie de mes arriérés. J'ai refusé. Je lui ai même dit texto : pas d'argent, pas une minute d'entraînement ! La direction du club sait d'ailleurs mieux que personne que je ne ferai jamais machine arrière, quitte à ne plus porter ce maillot rouge et blanc”, confiera, à ce sujet, Daoud Bouabdallah à Liberté. Et de renchérir : “Cela ne me dérange pas de patienter encore une semaine et de continuer à m'entraîner près de mon domicile à Aïn Témouchent avec la formation du Zidoria. J'ai d'ailleurs instruit le dirigeant, qui m'a contacté, de ne me demander de revenir que si c'est pour encaisser mon argent. Je lui ai même dit que pour prouver, si besoin est encore ma bonne foi, je pourrais même venir encaisser mon dû en tenue de sport afin de me diriger ensuite illico presto au stade pour reprendre le travail avec le groupe.” Ayant visiblement tout prévu, Daoud Bouabdallah compte même “passer à une autre étape si aucune avance dans le bon sens n'est constatée d'ici à la fin du mois”. “Dans le cas où rien ne s'arrangerait, je me verrai obligé de me déplacer à Alger, plus précisément au siège de la Ligue nationale de football, afin d'y rencontrer l'un de ses responsables, de lui exposer mon cas et de formuler officiellement mon désir de voir mon contrat résilié afin que je puisse m'engager, dans les délais, avec une autre formation”, prévient, ainsi, le buteur mouloudéen.